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Volo en Interview

Publié le 25 juin 2013 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

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En mars dernier, Volo sortait dans les bacs son nouvel album baptisé Sans rire que nous vous chroniquions ici.

Très rapidement, ils sont partis pour une longue tournée sur les routes, et nous avions eu le plaisir de les applaudir sur la scène de l’Olympia pour une superbe soirée que nous vous racontions ici.

Afin de revenir sur le travail effectué autour de ce nouvel opus, j’ai eu le plaisir de rencontrer il y a quelques jours Frédéric et Olivier Volovitch pour une interview et une session acoustique.

Bonne lecture sous leur petit bonjour

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Bonjour à tous les deux,

Votre nouvel album Sans rire est disponible depuis quelques mois maintenant, première question, est-ce important pour vous de continuer de faire de la promotion ?

Olivier : Oui, c’est important de défendre l’album dans la durée sachant que nous sommes en tournée en ce moment est donc on trouve ces chansons-là sur scène. Et puis on n’abandonne pas un boulot de plusieurs semaines comme ça juste après la sortie,  donc oui on veut bien encore parler de ses chansons et faire découvrir notre univers.

Frédéric : Comme tu nous le disais, tu nous as découvert avec ce disque et tu n’es pas le seul. Ce n’est pas comme si tout le monde savait que nous avions sorti un album il y a deux mois donc l’intérêt pour nous de faire coucou pour dire qu’on a fait ce boulot là c’est très important.

J’ai l’impression, vu de l’extérieur, qu’avec cet album on parle de plus en plus de vous et que vous séduisez un public un peu plus large, vous en rendez-vous compte lors de vos concerts par exemple ?

Olivier : Un petit peu oui, après nous sommes peut-être mal placé pour s’en rendre compte car nous n’avons pas les outils. C’est sûr que dans l’histoire de Volo, là c’est notre quatrième album, c’est celui qui a trouvé le plus de places en radio, même si ce n’est pas énorme ce qui nous arrive, mais ça n’a jamais été autant. Il se passe effectivement peut-être quelque chose avec ce disque, le fait est qu’on retrouve toujours notre public, celui qui nous suit depuis le début est qui nous fait encore la gentillesse de répondre présent.

Et vous en êtes contents de l’accueil de ce disque jusqu’à présent ?

Olivier : Oui nous en sommes très contents. Les premiers retours qui nous importent, ce sont ceux en live, de ceux qui nous suivent car ce disque est particulier pour nous, c’est la première fois  qu’on ne réalisait pas l’album nous-mêmes.  Nous avons confié la réalisation à Florian Dubos et Jocelyn Moze, c’est la première fois où nous n’avions pas toutes les casquettes. Les gens qui nous suivent n’ont pas été déroutés par cela, ils ont retrouvé ce qu’ils aiment chez nous et c’est bien accueilli dans la grande majorité.

Pour mieux vous connaître, Volo c’est un duo, pouvez-vous nous raconter un peu comment se passe la création de vos chansons ?

Frédéric : On travaille surtout chacun de notre côté dans un premier temps. On a une règle, c’est qu’un morceau n’intègre le disque, ou le set, que si on se sent bien avec tous les deux. On se fait des propositions, et comme le premier public et partenaire, c’est le frangin, s’il trouve qu’il n’y a pas trop d’intérêt sur cette chanson ou ne la sent pas plus que ça, ça ne sera pas dans Volo. Il y a beaucoup d’échanges entre nous et sur ce disque il y a, ce qui n’arrive que très rarement, un morceau écrit à deux il s’agit de Sans rire qui donne son titre à l’album. Ce n’était pas un travail à 4 mains autour de la table,  mais Olive m’a fait une première proposition qui m’avait plu, j’ai fait un rebond en changeant le refrain et en proposant un second couplet, ça à encore rebondi, et à la fin ça fait la chanson.

Ce que j’ai aimé chez vous, c’est qu’il y a toujours des chansons qui parlent d’actualité, est-ce important pour vous de vous servir de votre art pour faire passer des messages ?

Olivier : Alors ce n’est pas tant de se servir de la chanson pour faire passer des messages, c’est naturel pour nous dans ce qu’on a écouté gamins et on a découvert que la chanson permet ça. Ça à toujours été notre façon d’écrire,  soit on invente des histoires,  soit on aborde des sujets graves ou légers. Dès que j’ai commencé à écrire des chansons dans ma chambre en étant ado comme j’écoutais du Renaud ou du Brassens ça me paraissait naturel d’avoir le droit d’aborder des sujets importants via la chanson.

Il y a différents styles sur votre album, avec quel moment le définissez-vous par rapport au texte ?

Frédéric : Nous sommes pareils avec Olive, la plupart du temps il nous faut une base mélodique pour commencer à écrire. Comme on a la chance d’être à deux, et de ne pas avoir le même style avec le frangin, c’est par le jeu de la guitare et d’un champ en yaourt avec quelques mots qui sortent par-ci par-là qu’on va trouver l’histoire à raconter.  Je dis bien la plupart du temps, car il y a toujours le moment où un texte vient tout seul, ou celui où tu écris une chanson sur une mélodie, et deux ans plus tard c’est le même texte mais qui a changé de musicalité.

J’ai eu la chance de venir voir ses nouvelles chansons à l’Olympia il y a quelque temps, et l’ambiance était vraiment folle, est-ce toujours comme ça avec vous ou l’Olympia c’est une date particulière ?

Olivier : Eh bien nous avons la chance que ce soit toujours comme cela. Après dans des lieux différents de l’Olympia car ce n’est pas le genre de salle dans lequel nous tournons d’habitude. Quand nous partageons le plateau avec d’autres artistes, c’est un peu différent car ce n’est pas forcément des gens qui nous connaissent qui sont la,  mais quand on joue en notre nom, et que les gens ont choisi de venir nous voir, il y a toujours cet accueil chaleureux. Grâce notamment aux gens qui nous suivent depuis le début, qui aime ce qu’on fait, et qui nous le rendent bien.

Sur scène, il y a des musiciens additionnels, comment se passe la réorchestration ensemble ?

Frédéric : Et bien la, il y a une originalité sur cette tournée la, par rapport aux albums précédents, c’est  qu’on s’est retrouvé en studio avec nos camarades musiciens de la tournée donc tout le travail d’arrangement et de réalisation s’est fait en équipe.  On les a beaucoup écouté, et du coup, quand nous sommes partis en tournée, les gars étaient d’autant plus à l’aise de retrouver des plans qu’ils avaient eux-mêmes inventés.  Nous avons eu quatre jours de résidence pour que tout le monde retrouve ses marques.

Cette tournée est encore prévue pour de longs mois, j’imagine que sur scène, c’est là  ou vous êtes le mieux ?

Frédéric : Oui. Notre boulot studio nous éclate bien car ces particuliers, c’est l’instant T mais la vie de tournée, les voyages et rencontrer que le public oui on aime beaucoup.

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Le Mediateaseur remercie encore Frédéric et Olivier pour leur gentillesse et leur disponibilité. Le nouvel album des Volo intitulé Sans rire est toujours dans les bacs et nous vous proposons d’écouter ci-dessous le titre Aucun doute en acoustique.

Pour entendre les morceaux en live, retrouvez toutes les dates de la tournée en cliquant ici.

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