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24 avril 2008
Des droits de l'homme 'fondamentaux' et 'relatifs'
Lu sur Libres :
"Le dernier Conseil des ministres [] a donné lieu à une proposition pour le moins surprenante. Le Premier Ministre a présenté un décret instituant un comité de réflexion (encore un) sur le Préambule de la constitution. [...] Extrait du communiqué : " Alors que le contexte global dans lequel évolue la société française a profondément changé depuis 1958, notre pays n'a guère actualisé la liste de ses valeurs fondamentales depuis cette date. Le comité est donc chargé d'étudier s'il y a lieu de compléter les droits fondamentaux garantis par la Constitution et, dans l'affirmative, de rechercher quels pourraient être les principes nouveaux ". [...]
La confusion des esprits est donc à son comble. Qu'est-ce que les droits fondamentaux, les fameux droits de l'homme ? Ce sont des droits qui découlent de la nature humaine, ceux que l'on appelle des droits naturels, liés à la dignité de la personne humaine. Ces droits ne sont pas créés par l'homme, encore moins par la loi, car ils préexistent à toute création étatique, étant par définition " naturels ". [...] La seule question est de savoir comment mieux les faire respecter et c'est là que se situe le rôle d'une véritable Cour suprême, réellement indépendante, dont notre Conseil constitutionnel n'est qu'une pâle copie.
Cette conception simple et claire a été polluée par l'apparition d'une " deuxième génération " de droits de l'homme, les droits créances sociales : la société (c'est à dire l'Etat) doit garantir à chaque homme le travail, la santé ; l'enseignement, le logement ; etc. [...] L'incohérence de cette deuxième génération est évidente : les droits de l'homme et du citoyen ont été proclamés pour affirmer la liberté des individus face à l'Etat [...] tandis que les droits sociaux mettent les individus et les citoyens sous la dépendance de l'Etat qui doit leur prodiguer un certain nombre de bienfaits et qui devient la Providence. [...]
Le terme même de " valeurs fondamentales ", évoqué en conseil des ministres, montre bien cette confusion : les droits fondamentaux ne sont pas de simples valeurs à actualiser, encore moins cotées à la bourse d'une moralité fluctuante : ce sont des droits intangibles. Ajoutons enfin que confier la présidence de ce comité des droits fondamentaux à Simone VEIL, quel que soit le respect qu'on puisse lui porter, n'est pas le signal le plus encourageant, compte tenu notamment de sa conception discutable du droit à la vie, exprimée dans la loi qui porte son nom."
C'est ainsi que le droit fondamental à la vie devient le droit fondamental à disposer de son corps (et de l'enfant qui y grandit) : ainsi va la relativité de la vie.
Michel JanvaPosté le 24 avril 2008 à 08h56 par Michel Janva | Catégorie(s): France : Politique en France
Commentaires
Ce n'est que le moyens de faire passer le mariage et l'adoption homosexuelle...
Un peu gros comme procédé, mais en France ça devrait marcher.
Ils vont peut-être en profiter pour nous refourguer dans le lot un droit à la mort dans la dignité, et un droit à la recherche de manipuler les embryons sans frein.
Je serai évêque je me pencherai vite sur le sujet.
Rédigé par : tonio | 24 avr 2008 09:03:38
La grande lacune des " Droits de l'Homme " c'est d'ignorer que l'homme est un être social (dans le sens éthologique). Les droits de l'individu ne peuvent donc pas être séparés de ses droits en tant que membre d'une famille, d'un peuple et d'une nation.
A quand une déclaration universelle des droits des nations et des familles?
Voir les principes de la communauté:
http://www.marechal-petain.com/principes_communaute.htmRédigé par : | 24 avr 2008 10:11:41
Et en guise de ... raccourci :
http://groups.msn.com/forumLouisXVII/tribuneroyaliste.msnw?action=get_message&mview=1&ID_Message=21194Rédigé par : charles bories | 24 avr 2008 19:41:58