Jordan Belfort était un sacré salaud. Un génie de la bourse, mais aussi un requin sans scrupule. Alcool, coke, Lamborghini et putes de luxe résumaient sa vie d’opérateur de marché à Wall Street. Trop n’était jamais assez pour lui. En 1992, Belfort n’a que 26 ans, mais dirige sa propre société de gestion de portefeuille coté en bourse, la Stratton Oakmont. Le trader a déjà eu jusqu’à 1000 conseillers sous sa gouverne.
Évidemment, un type de ce genre n’en a que faire du droit chemin. En 1998, il fut inculpé et condamné à purger 22 mois de pénitencier pour détournement de fonds et blanchiment d’argent.
Sa vie de débauche a inspiré un film qui devra sans doute connaître beaucoup de succès. Martin Scorcese réembauche Leonardo Di Caprio pour le rôle-titre du film « Le loup de Wall Street» et nous promet un moment fort divertissant. Je suis ravi que Scorcese présente cette histoire sous l’angle de la comédie satirique. On a eu notre lot d’histoires sombres sur l’univers des traders.