Les fins (des radicaux tempérés) sont grandioses, mais leurs moyens sont banals. Ils sont fermes dans leurs engagements, mais souples dans la façon de les remplir. Leurs actions sont modestes mais peuvent se répandre comme des virus. Ils aspirent à un changement rapide, mais ils font confiance à la patience. Ils travaillent souvent seuls, mais ils rassemblent. Au lieu de défendre avec véhémence leurs objectifs, ils conversent. Plutôt que de se battre contre de puissants ennemis, ils cherchent de puissants amis. Et, face au revers, ils continuent à avancer. (Meyerson, Debra E., Radical Change, The Quiet Way, octobre 2001, in HBR’s 10 must reads on Change Management, Harvard Business Review School Press, 2011.)
Magazine Société
Les « radicaux tempérés » sont des individus qui
changent l’organisation de l’intérieur, par usure lente. Ils poussent
patiemment les valeurs auxquelles ils croient, sans céder à la pression
sociale, mais sans être inconvenants. Un portrait du résistant au
changement ? En tout cas, voilà qui montre qu’il n’y aucune raison de
sacrifier au conformisme ce qui compte pour nous. On peut transformer l’entreprise par le bas.