Visiblement irrité par les propos de Jean-Michel Aulas, qui souhaite changer la date de la demi-finale de Coupe de France entre Lyon et Sedan, José Pasqualetti n’a pas fait dans la dentelle pour répondre au président de l’OL. «M. Aulas prendra ses responsabilités, il ne faut pas qu’il oublie que le football ne lui appartient pas», a-t-il déclaré sur RTL. Maintenant, s’il veut mettre son équipe B, nous en serons les premiers satisfaits. Eventuellement, nous avons davantage de chances d’aller en finale. Dans ce pays qui s’appelle la France, il faudrait que la justice soit valable pour tout le monde et que certaines personnes, dont M. Aulas, arrêtent de se prendre pour Dieu».
«Il n’est pas le patron du football français, a-t-il ajouté sur L’Equipe TV. La Ligue a également refusé de décaler notre match de vendredi à Clermont. On n’a pas pleuré. S’il n’a pas envie de venir, c’est son problème. Et je ne parle même pas de la suspicion qui entoure le tirage au sort depuis dimanche. Malgré tout le respect que j’ai pour l’Olympique Lyonnais, à un moment, il ne faut pas se prendre pour ce qu’on n’est pas. Ce n’est pas le président de la République, ni le pape, c’est uniquement M. Aulas, président de l’OL. Il faut qu’il arrête de me casser les pieds». (Avec AFP)