Travailler à son rythme, vivre de sa passion, être son propre chef et pratiquer son activité où et quand on le souhaite, tels sont les atouts majeurs du freelancing, qui fait rêver beaucoup d’employés enfermés entre quatre murs la majeure partie de la journée.
Pour autant, tout n’est pas rose dans le monde des travailleurs freelance, et il faut bien peser le pour et le contre avant de se lancer dans cette aventure. Les risques et les avantages varient évidemment selon les domaines d’activité, mais il y a des écueils et des joies que tous les travailleurs freelance rencontrent, qu’ils soient journalistes, graphistes, photographes, traducteurs, formateurs ou encore consultants.
Dans le monde des indépendants, il n’y a pas de sécurité de l’emploi ni de salaire fixe. Vous traverserez forcément des périodes de vaches maigres, auxquelles peuvent très bien succéder des moments d’activité intense. En outre, sauf exception, les clients ne viendront pas à vous tous seuls ; c’est à vous de chercher des projets et de construire votre réseau.
Autant dire qu’un travailleur freelance porte plusieurs casquettes : en plus de ses compétences de base, il se fait tour à tour publicitaire, pro des relations publiques et du marketing et gestionnaire financier. Devenir freelance nécessite donc une motivation à toute épreuve. L’isolement est une autre réalité peu agréable ; sans personne à côté de vous ni derrière vous, il est facile de se laisser aller et de se décourager. Il est toutefois possible de remédier à cela en fréquentant les forums en ligne dédiés à votre profession, comme les groupes LinkedIn ou les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook.
Enfin, gérer son temps lorsque l’on travaille seul à la maison n’est pas forcément une chose aisée : il peut être difficile de faire la différence entre le temps de travail et le temps personnel, une chose pourtant essentielle pour être efficace et productif.
Le freelancing est cependant loin de n’avoir que des inconvénients. En matière d’horaires, ce mode de travail offre une grande flexibilité. On peut véritablement travailler quand on veut, faire la grasse matinée si on est fatigué, ou prendre un week-end de trois jours, en rattrapant le travail accumulé le lendemain de son retour. Il est également possible de se mettre à la tâche aux moments où on est le plus productif – au petit matin pour certains, en soirée ou tard dans la nuit pour d’autres.
Par ailleurs, le bureau d’un indépendant n’a pas de limites : chambre ou jardin, parc ou bibliothèque, café ou plage… partout où vous pouvez installer votre ordinateur et où vous vous sentez bien. Travailler de façon indépendante permet également d’avoir un contrôle total sur sa vie professionnelle : vous n’avez plus de chef ou de supérieur, mais des clients. Si l’un d’entre eux ne vous plait pas, vous pouvez tout à fait arrêter votre collaboration.
Le freelancing, pour conclure, a les défauts de ses qualités : l’indépendance peut facilement virer à la solitude, et la flexibilité au chaos. Mais, lorsque l’on est bien préparé et que les affaires prospèrent, il n’y a rien de mieux.