(Titre original : City of Bones [The Mortal Instruments #1])
ATTENTION : Les titres français ont récemment été remaniés. Ces romans s'intitulent donc à présent : - La Cité des Ténèbres (The Mortal Instruments #1)
- La Cité des Cendres (The Mortal Instruments #2)
- La Cité de Verre (The Mortal Instruments #2)
Ces titres collent à une traduction plus fidèle de l'oeuvre originale : - City of Bones (The Mortal Instruments #1)
- City of Ashes (The Mortal Instruments #2)
- City of Glass (The Mortal Instruments #3)
En bref : Clarissa Fray est en apparence une adolescente comme les autres. Elle aime arpenter New York et ses bars avec son meilleur ami Simon, au grand damne de sa mère Jocelyne, qui ne peut s'empêcher de vouloir surprotéger son unique enfant. Un soir d'été, les deux amis sont de sortie au Charivari, une boîte du centre-ville. A son insu, Clary se retrouve mêlée à une bagarre entre individus étranges, tatoués et armés... que seule elle peut voir. Cette particularité étonne l'ensemble des protagonistes. Elle découvre alors qu'il existe un monde obscure, évoluant en parallèle de son univers de tous les jours, caché de tous par un charme mystérieux auquel elle semble échapper. Pourquoi ? A son retour chez elle, sa mère est kidnappée et un monstre tente de la tuer. Y réchappant de justesse, elle se retrouve alors propulsée à son insu dans un univers peuplé de créatures étranges et mythiques : chasseurs d'ombres, vampires, loups-garous, damnés, démons, etc. Pourquoi ces créatures ont-elle enlevé sa mère ? Comment se fait-il que Clary soit capable de voir ces êtres qui évoluent d'ordinaire cachés des "Terrestres" ?
Mon avis : Ce premier tome nous offre une lecture agréable, malgré quelques lenteurs dans la mise en place de l'intrigue et des personnages durant les premiers chapitres. Globalement, les événements s'enchaînent les uns après les autres, sans laisser de réel répit au lecteur. Un plus. Malgré tout, je noterais une certaine prévisibilité dans la nature des dénouements de chaque action, les retournements de situation manquant peut-être de subtilité pour créer une réelle surprise, même s'ils sont légion tout au long de l'ouvrage. Je tiens toutefois à mentionner un point très positif : l'intégration au récit de sujet plus profonds et sérieux, comme la question de la différence, de l'homosexualité et plus largement, du racisme et de la xénophobie, qui est un problème central tout au long de ce roman, et je pense de cette trilogie.
Une adaptation cinématographique est prévue pour cet été aux Etats-Unis et pour la rentrée en France, d'où les nombreux changements de couvertures et de titres, pour mieux coller aux affiches ciné. Une première série de couvertures, au visuel d'un torse sur fond de ville nocturne, avec effet brillant métallisé (ci-dessus) fut édité. Puis de nouvelles couvertures sur fond noir où se détachaient des visages encapuchonnés avaient été sortis (rappelant fortement les couvertures de la saga La Maison de la Nuit de P.C. et Kristin Cast). Il semble qu'avec les nouveaux titres (à paraître courant juin), la couverture initiale ait été reprise (les fans l'ayant largement plébiscitée).