Plus facile de perdre 3 à 5 kilos plutôt que de se donner un objectif précis de 3 kilos, indique cette petite étude de la Florida State University et de l’Université Washington à Saint-Louis. Car l’objectif est tout simplement plus accessible lorsqu’il est à la fois plus flexible et plus ambitieux. Une astuce valable quelque soit le type d’objectif, selon ces conclusions de bon sens, publiées dans le Journal of Consumer Research.
Un engagement flexible a plus de probabilité d’être atteint et donc de procurer un sentiment d’accomplissement puis de réengagement dans la poursuite de la perte de poids, qu’un objectif fixe. Le caractère de défi de l’objectif est également important, donc préférer une borne supérieure plus élevée sera plus motivant, écrivent les auteurs, Maura L. Scott et Stephen M. Nowlis.
Un objectif flexible offre le meilleur de ses 2 bornes : Dans le cas d’un objectif flexible, l’objectif minimum apporte le caractère accessible, l’objectif maximum augmente le défi et la motivation. Alors qu’un objectif fixe ou unique est perçu comme un compromis et donc de fait moins accessible et sans ambition.
Cette « science » de l’objectif est valable dans de nombreux domaines, comme des économies à réaliser ou un temps minimum d’activité physique ou encore une performance sportive. Mais ici, c’est dans le cadre d’un programme de perte de poids, que les auteurs font leurs constatations. A la fin du programme, les participants qui avaient des objectifs flexibles et encadrés poursuivent leur engagement à perdre du poids, même si il n’y a pas de différence dans la perte de poids moyenne réelle entre les deux groupes.
Source: Journal of Consumer Research October 2013The Effect of Goal Specificity on Consumer Goal Reengagement
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