Des contrats sont délaissés, des usines fermées et des emplois suspendus, parfois même perdus. Devant l’urgence de porter secours à ces secteurs durement touchés, on demande aux instances de réagir à coups d’investissements, de plans d’action et de programmes de soutien. Est-ce suffisant pour contribuer à rendre ces entreprises plus productives et surtout plus compétitives à long terme ? Pour la santé de notre économie, serait-il plus avantageux d’investir davantage dans les industries émergentes ou encore dans celles en moins bonne posture ? Je suis mitigée.
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Ne faisons pas l’autruche, certaines industries vivent des moments difficiles. La tempête frappe… Et cela n’a rien à voir avec la météo ! L'appréciation du dollar canadien, l'intensification de la concurrence étrangère et les coûts de production qui grimpent, alors que le prix de vente de certains produits est en chute, frappent de plein fouet les industries porcine, forestière et manufacturière.