Je me suis penchée par la fenêtre, et l’incongru m’a sauté aux yeux. Une valise battue au vent, accrochée, mais si mal, à un étendage. Et je me suis souvenue que juin touche à sa fin, et que bientôt la transhumance va débuter, bientôt nos villes vont se vider de leurs autochtones, pour laisser la place aux égarements des touristes.
Bientôt plus d’embouteillage, bientôt la date de nos éventuels départs vont éclipser la question de la météo dans nos conversations de pacotilles entre deux portes. Bientôt, bientôt
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