Le quatuor Derrotas Cadenas sera à Paris, au Studio Buenos Aires,
54 avenue Philippe Auguste, Paris 11, M° Philippe Auguste ou
Alexandre Dumas, le dimanche 30 juin 2013 de 18h à minuit.
La
soirée commencera avec une conférence du leader du
groupe, Pablo Gignoli, de 18h à 19h30.
PAF
: 15 €
et
se poursuivra avec un concert suivi d'une milonga, de 20h à
minuit.
PAF
: 15 €
C'est
la première tournée en Europe de cette jeune formation,
fondée en 2009 par Pablo Gignoli, le bandonéoniste du
groupe, avec Bruno Giutini au violon, Rodrigo Loos à la
contrebasse et Juan Pablo Marco au piano. Ils ont choisi pour nom
quelques syllabes d'un des tout premiers vers de l'hymne national
argentin (voir mon article du 11 mai 2013 sur ce texte historique et
symbolique) dont ils font un jeu de mots aussi pessimistes que les
squelettes auxquels ils s'identifient (de rotas cadenas : "de chaînes
brisées", qui devient derrotas cadenas : "défaites
chaînes"). Imaginez un groupe qui s'appellerait "Vos bas, Taïaut !" ou "Vos bas taillent haut" et vous aurez une idée de ce qui sonne dans l'oreille des Argentins (désolée, je ne parviens pas à trouver un exemple similaire avec La
Brabançonne mais je suis sûre qu'il se trouve bien parmi
mes lecteurs un Belge pour savoir le faire !).
Le
Studio Buenos Aires, qui ne perd pas le nord à moins qu'en fait il perde le sud (1), conseille de réserver sa place par mail :
[email protected].
Auparavant, le
même groupe se sera produit le vendredi 28 juin 2013, à 20h, à
la Maison de l'Argentine, à la Cité Internationale
Universitaire de Paris, RER et T3 Cité Universitaire, au 27 A boulevard Jourdan (mais vous pouvez aussi entrer par la grille
principale et tourner sur votre droite après avoir passé les arcades).
Entrée libre dans la limite des
places disponibles.
La
semaine suivante, le même quatuor se retrouvera à
Toulouse, la cité natale de Carlos Gardel, pour participer au
festival Tangopostale du 1er au 7 juillet 2013, pour un
concert là-encore gratuit (www.tangopostale.com)
où j'interviendrai moi-même, le premier jour, avec une
conférence en français sur la figure historique qu'est
le général José de San Martín (Salle
Bellegarde, entrée libre et gratuite).
(1)
J'espère que ce prix, très élevé pour une
manifestation de ce type à Paris (30 € la soirée,
c'est le prix d'un spectacle dans un théâtre ayant
pignon sur la rue de la Gaité), constitue la rétribution
des artistes. Si c'est ça, je m'en félicite. C'est
légèrement dissuasif, mais ce serait équitable.
Et malheureusement, l'économie équitable est aussi
dissuasive. Mais rien dans le tract de promotion du concert ne va
dans ce sens. Il n'est pas précisé non plus dans quelle
langue se tiendra la conférence, il est donc probable que ce
sera en espagnol d'Argentine et sans traduction.