Après avoir proposé quelques interviews et bilans ces dernières années (ici ou là), il était temps de revenir sur cette année 2013 qui s’avère assez incroyable en terme de line up : Kyary Pamyu Pamyu, Asian Kung Fu Generation ont déjà marqué les esprits et il est probable que Perfume, The Gazette, Anna Tsuchiya et One Ok Rock nous fournissent un second semestre de haute volée. Néanmoins, l’heure n’est pas à la fête unilatérale car pendant que les stars défilent ce n’est pas pour autant qu’elles remplissent : AKFG a été un succès, OOR bat des records en billetterie mais KPP, MWAM et d’autres ont fait des salles à moitié vide ou ont annulé des concerts, sans parler d’un phénomène Kpop qui ralentit sérieusement, pour ne pas dire qu’il décline.
Or B7 Klan est au cœur de ces concerts et de ces problématiques, et il a logiquement des choix à faire, des changements à opérer et donc, des choses à dire sur son business, ses collaborateurs et son sentiment sur le futur de la j-music en France. Passons donc sans plus attendre à l’interview. Bonne lecture
Bertrand : le chemin jusqu’à B7 Klan
En cherchant sur le web on voit que tu as fait une licence de droit… Comment t’est tourné vers la musique et est-ce que ces études te sont utiles aujourd’hui ?
Pour les études disons oui et non, car j’ai presque tout oublié depuis. Pendant ces études j’ai commencé la musique par passion en accompagnant des potes et ça a fini par dépasser le droit. Après ma licence, je me suis d’ailleurs inscrit en maitrise mais sans aller jusqu’au bout.
Mais ça me reste utile quand même, pour savoir lire un contrat ou rédiger correctement des courriers, etc. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde !
Tu écoutais déjà des groupes japonais à cette époque ?
Pas du tout au départ ! Je viens de musiques plus violentes, comme le hard core, le metal, le punk rock, c’est ce qui me fait vibrer à ce jour. Au départ j’étais Tour Manager de rock et de punk rock d’ailleurs. C’est en 2006 qu’un groupe japonais rock’n roll du nom de Dirtrucks m’a contacté pour faire une tournée européenne. C’était un trio féminin très sympa.
Au départ j’ai dis non, mais les filles m’ont convaincu et nous sommes partis pour une tournée de 10 dates… Qui s’est finalement transformée en 28 dates sur 29 jours. Intense. Après j’ai travaillé avec une boite parisienne qui faisait la distribution de CD et d’articles d’artistes japonais, J-music Distribution. Ça a duré 6 mois et quand on s’est séparé, j’ai été contacté par d’autres groupes japonais et j’ai continué avec eux… Ensuite, j’ai rejoins Rage Tour en 2009-2010, puis je les ai quitté et j’ai créé Torpedo Productions depuis 2011.
Et aujourd’hui il y a B7Klan, un département de Torpedo spécialisé dans l’asiatique, créé en mars 2012.
Le souci c’est qu’au sein de Torpedo on a du japonais, certes, mais aussi du punk rock anglais et américain, du rap français, de la rumba congolaise, du coréen, etc. 80% de notre business est constitué de musique asiatique mais sur nos réseaux sociaux, lorsque nous mélangeons le tout, c’est un peu le bazar pour notre public, qui ne se retrouve pas dans tous les genres.
Nous nous occupons par exemple de Seth Gueko, un rappeur numéro 1 en France dans son genre, mais son public n’est pas forcément compatible avec les fans de musique japonaise… Et inversement. On a donc créé B7Klan pour regrouper les activités asiatiques sous ce nom, pour mieux identifier et clarifier ce domaine.
Comme la musique japonaise n’est pas forcément ton style de musique, est-ce que tu as accroché à des groupes malgré ça ?
Oui sur plusieurs, grâce au relationnel d’abord. Musicalement j’aime beaucoup ce que fait Versailles et je garde un très bon souvenir de leur concert devant le château de la Charbonnière, près d’Orléans, en 2011. J’écoute aussi les albums de Plastic Tree, Detroit 7 (le 7 de B7 Klan vient d’ailleurs de là, en partie). Il y en a aussi plein d’autres qui ne sont pas mon genre mais que j’apprécie pour l’énergie qu’ils déploient sur scène, ou encore sur le plan humain.
Après il faut garder en tête que c’est aussi un business, tu n’es pas forcément un grand fan de tous les artistes que tu produis mais tu fais ton travail. C’est comme partout.
Questionnement autour du marché européen…
Pour en venir au marché, tu as lancé un débat au mois de novembre sur le déclin des concerts de j-music en France : qu’en retires-tu ?
Cela faisait une bonne année qu’on avait l’impression que ça n’intéressait plus autant les gens qu’avant. On s’est dit : « est-ce que c’est nous ? », « Cela vient-il de nos choix artistiques ? », « Le public qui a vieilli a-t-il changé », « a-t-il plus envie de voir des idols par exemple »… Bref on se posait des questions et on a voulu les poser au public.
Le débat a bien fonctionné, il y a eu beaucoup de commentaires un peu partout sur le net. Ce que j’en retiens c’est que les fans ont beaucoup développé leurs propos et se sont sentis concernés mais malheureusement, 6-7 mois plus tard, on en est toujours au même niveau.
Des gros groupes arrivent et remplissent en partie les salles. Mais dès qu’il s’agit d’un groupe moins connu, on voit clairement qu’on peine a remplir, même de toutes petites salles. Donc au final on se pose toujours pas mal de questions. Par contre on sait que les inconnus ou les « peu connus » qu’on pouvait travailler il y a 6 ou 7 ans n’intéressent plus assez les gens désormais, pour que ça soit rentable pour un producteur s’entend.
Face à ce déclin comment tenez-vous le coup, ne serait-ce que financièrement parlant ?
On n’a pas eu tant d’échec que ça en fait, quelques uns certes mais, en sentant venir ce déclin, on a essayé d’anticiper en changeant notre manière de négocier avec les japonais. On a choisi de ne plus donner un montant fixe au groupe mais un pourcentage sur le nombre de billets vendus pour diminuer nos dépenses.
De plus, comme je te le disais, on ne fait pas que du japonais : rap, musique africaine, rock etc. Et on propose aussi tout une gamme de service : régie, tour management, location de matériel de tournée. C’est cet ensemble booking, production et services qui nous permettent de faire vivre 4 personnes à temps plein toute l’année…
Tu me disais que tu as changé ta façon de négocier avec les japonais, mais est-ce qu’ils ont accepté ce changement ?
Ça dépend. Certains sont là pour faire de l’argent donc le pourcentage ne les intéresse pas, ils veulent être sûr de toucher une certaine somme. D’autres artistes veulent venir en Europe et l’argent n’est pas leur moteur. Ça leur permet d’avoir une stature internationale et de développer ou d’entretenir leur fanbase au delà des frontières.
Et puis il y a les groupes inconnus qui souhaitent venir pour faire cette expérience, pour visiter un autre continent, pour essayer d’avoir une renommé internationale.
En fait je ne l’explique pas. C’est vrai qu’on a eu deux années assez tristes avec peu ou pas de tête d’affiche, pendant que des groupes comme Versailles ou Despairs Ray réalisaient leur dernière tournée. Je ne sais donc pas pourquoi, d’un coup d’un seul en 2013, on assiste à un tel cru. Mais j’ai peur que ce grand cru ne soit pas pour autant un tournant.
Déjà, une telle profusion d’artistes ne veut pas dire que tout le monde va aller à tous les concerts, faute de moyen. En tout cas c’est certain que les plus petits groupes vont grandement en pâtir. De plus, même si c’est une bonne surprise, je ne suis pas sûr que ça relance le mouvement pour autant. J’ai peur que le soufflé retombe l’an prochain et que ce soit dur de continuer sur cette lancée.
On s’est posé pas mal de questions autour de l’impact qu’a pu avoir l’engouement coréen sur le management japonais… Tu penses qu’il y a un lien avec ces nombreux concerts nippon de 2013 ?
Pas du tout. Les japonais sont hermétiques à ça. Ça les a surement chatouillé que la Kpop ait un retentissement aussi fort en Europe mais de manière individuelle, au sein des groupes et des labels, chacun a continué à faire son truc sans se soucier de cette mode et sans réagir par rapport à ça. En plus les groupes japonais marchent très bien au Japon, ils possèdent le second marché mondial, donc peu importe. En aucun cas ils ne viennent cette année pour contrecarrer la Kpop.
De plus, si on regarde bien, malgré quelques concerts qui ont fait du bruit, on ne voit pas une seule tournée européenne de Kpop à l’horizon.
C’est en train de s’essouffler ?
Lors de notre tournée on a pu constater que les artistes Kpop sont très difficiles à vivre : ils sont imbus de leurs personnes et complètement déconnectés de la réalité. La Kpop c’est un système où tous les groupes se tirent la bourre : c’est à qui sera le plus beau, à qui fera le plus de bruit, ira dans les plus beaux hôtels, lequel aura le plus grand show. Ils veulent toujours montrer qu’ils sont accueillis comme des stars, etc…
Montrer qu’on est les meilleurs c’est bien, mais cette compétition fait qu’ils sont ultra exigeants et qu’ils demandent des choses alors que leur statut ne le permet pas. Il faut une business class pour tout le monde, il faut montrer que les salles étaient blindées, avec les plus belles lumières, une avalanche d’effets spéciaux, de machines à fumée. C’est à qui en aura le plus pour montrer que son show est mieux que ceux des autres. Ils ont les mêmes exigences que Madonna, afin de pouvoir frimer en Corée derrière, alors que ce sont des artistes de 17-20 ans qui existent parfois depuis un an et demi à peine et qui n’ont pas du tout la même aura. Ils sont vraiment déconnectés de la réalité.
À coté de ça les Japonais ont davantage les pieds sur terre. Ils savent que s’ils font une salle de 10 000 personnes à Tokyo, ils ne feront pas plus de 2 à 3000 spectateurs sur toute l’Europe. Ils viennent alors une semaine ou 10 jours pour choyer leur public.
Les coréens ne se lancent pas dans une tournée s’ils savent que les conditions ne correspondront pas à ce qu’ils désirent : s’il n’y a pas l’hôtel 5 étoiles qu’ils veulent, pas le transport luxueux qu’ils veulent, pas le standing qu’ils veulent. Les japonais font beaucoup plus d’effort de ce coté là, ils font des concessions.
Pour autant ça ne remplit pas les salles où on croise surtout des habitués et des amateurs… Comment ça se fait ?
Écoute je n’en sais trop rien. D’ailleurs je me pose moi-même la question : « comment le public connait ces groupes et vient », car il faut noter la faiblesse de la médiatisation en Europe de ces events, malgré no life ou des petits medias…
Ils ne se justifient pas, on ne nous dit pas grand-chose en fait ! (Rires)
La porte reste fermée, ça ne les intéresse pas spécialement car ça ne captive pas vraiment leur lectorat. C’est vrai qu’un gros label peut toujours toucher les bonnes personnes, car il a le bon carnet d’adresses et il peut convaincre les rédactions. Mais pour nous c’est impossible. Par exemple je sais que sur The Gazette, je n’aurais probablement pas de media hors japonisant.
À une époque il y avait Rock one, lorsqu’on était dans le haut de la vague et ils ont même continué un peu après, au début du déclin. Mais une fois dans le creux ils ont arrêté et ça se comprend : ça n’intéressait plus les gens. Mais ils ont essayé de tout faire pour faire découvrir tout ça aux gens, je les remercie énormément pour ça.
Après il y a des occasions exceptionnelles, comme quand France 3 était venu pour Versailles. On a réussi à avoir un bon reportage et les fans étaient ravis, mais c’était parce que le groupe jouait devant un château en plein air. C’était original, il n’y avait pas une actualité débordante à ce moment là… On était au bon endroit, au bon moment, et ça a donné quelque chose de vraiment réussi. Mais ça reste rarissime.
La langue japonaise reste rédhibitoire selon toi ?
Je pense que dans la tête des français, tout ce qui est japonais est un peu « débile ». Quand on parle du Japon à une personne lambda il pense aux jeux vidéo, aux gamines en couette habillées en écolière, à des fourmis… Un monde de fous et de cinglés. Donc quand, en plus, on parle musique japonaise… Ils ont bien du mal à lui trouver un intérêt.
De plus ils ne voient pas ce que le Japon peut apporter musicalement à des pays comme la France ou l’Angleterre qui ont tant créé en termes de musique. Les musiques japonaise, indou, thai, etc, ne parlent pas au français lambda, donc le media généraliste ne s’y intéresse pas non plus. On est sur une niche de fans.
D’ailleurs, après la vague coréenne, quelques mois plus tard, on voit bien que tous les reportages sur la Kpop n’ont finalement pas eu tant d’impact. Psy est plus un phénomène hors norme, tout comme un Ozone sortie de nul part en un tube ne nous a rien apporté sur la musique Moldave.
C’est un épiphénomène incroyable, qui a permis de dire aux gens qu’il se passait des trucs en Corée mais c’est tout. D’ailleurs pour moi, Psy, c’est plus une copie de LMFAO qu’une musique typiquement coréenne et c’est aussi pour ça que ça a fonctionné.
Les mouvances J-music et les autres horizons…
Abordons maintenant les différentes mouvances musicales et commençons par les plus anciennes : le visual tout d’abord. Annulation de The Micro Head par manque de ventes de place mais The Gazette est sold out sur Paris… Quid de Death Gaze pour le moment ?
Moyen. Les ventes n’atteignent pas encore le minimum rentable. Sur les 8 dates prévues on a atteint ce minimum sur une seule salle pour l’instant. Néanmoins Micro Head c’était vraiment catastrophique, alors que là on est sur des ventes plus intéressantes. Pourtant Death Gaze reste un groupe phare de la scène métal, mais il faut avouer que les autres annonces des concerts à venir ont fait du mal. Nous-même, en annonçant The Gazette, on s’est créé un handicap. Mais on était obligé de le faire.
Pourtant ça faisait longtemps que je voulais revoir un vrai groupe bien bourrin et violent. Avec Jay, notre Tour Manager, on discute depuis 3 ans avec le groupe pour les convaincre, on est allés jusqu’à Nagoya pour les persuader, on les a même aidé pour les papiers… On aurait aimé le faire il y a 3 ans mais bon ça a pris du temps… Donc ça se fait là.
Et du coup le visual, penses-tu qu’il faille laisser tomber et passer à autre chose ?
Non, je ne pense pas. Il faut juste pour nous en tant que producteur faire les bons choix de groupe, et ça s’entend de manière économique. On doit quand même beaucoup au Visual et au J-Rock, car grâce ce mouvement, B7 et Torpedo, non seulement font vivre 4 personnes, mais en plus, nous sommes connus au Japon et en Corée pour notre activisme en Europe. D’après nos statistiques, nous avons également beaucoup de chinois et de sud américains qui suivent notre actualité. C’est flatteur, et on le doit au Visual kei.
Ensuite les artistes en lien avec le monde du manga et de l’animation : quel bilan pour Akino Arai ?
Pour Akino… Je dirais que pour attirer le public anime il faut des moyens de promotion vraiment énormes et qui, finalement, ne veulent plus rien dire par rapport à la renommée de l’artiste, surtout comme Akino qui est une artiste plutôt intimiste. Moi ce n’est pas mon domaine et au final, ça a été une semi-déception : bon concert, bonne ambiance et bonne salle mais il a fallu un cadeau de promotion avec une place achetée / une offerte pour remplir la salle.
Nana Kitade c’était un peu la même chose, dans un autre style mais un peu dans le même cas : la tournée s’est bien passée, mais on ne peut pas dire que les fans se bousculaient par milliers.
Quid des idols et du j-rock, deux mouvances qui ont une certaine popularité…
Je ne connais pas bien le mouvement des idols. On en n’ a jamais fait jusqu’à présent. Ça viendra peut-être un jour. En revanche, nous avons déjà fait du J-rock et là, encore, c’est comme le Visual. Les groupes connus attirent un gros public, comme ONE OK ROCK que nous allons produire avec nos amis de Speakeasy en octobre prochain. En revanche, pour les artistes plus underground, tout ce qui est J-Rock n’est pas or.
Et plus globalement, c’est quoi le futur de B7 Klan ?
On va beaucoup plus réfléchir à qui on fait venir. Ce qui veut dire que pour un groupe, même s’il est un peu connu, on ne le fera pas si on ne parvient pas à tomber d’accord sur les conditions de venue. Ça ne veut pas dire qu’on n’en fera plus du tout, mais là où on pouvait se permettre de faire des groupes méconnus ou peu connus, on en fera moins.
On est aussi en train de mettre le pied dans d’autres sphères qui n’ont rien à voir avec la musique : on organise notre premier event de Fight, un peu à l’américaine : deux types sur un ring qui se battent selon des règles. C’est un peu genre UFC pour ceux qui connaissent. Outre l’aspect sportif qu’on aime bien, il y a le coté show qu’on apprécie beaucoup : la sono , la lumière, on y ajoute un invité musical, une régie… C’est donc l’essence de ce qu’on aime faire, sur un créneau qu’on aime. On se lance donc dans d’autres business que la music, et la j-music sera peut-être moins mise en avant. Pour info www.ringoffire.fr
Pour finir est-ce que tu aurais un message auprès du public ou des labels japonais ?
Réfléchit… Auprès des labels : je leur demanderai d’être moins chiants ! (Rires)
En fait j’aimerai leur demander de mieux comprendre comment ça fonctionne ici. Nous ne sommes pas en Asie et ils peuvent donc se détendre, on peut bosser plus cool plutôt que de se compliquer la vie.
Le public doit comprendre que dans le business de la musique avec les asiatiques, il y a une culture très particulière. Il est quasiment impossible qu’il y ait la place pour une quelconque amitié et c’est toujours le business qui passe devant le coté relationnel ou une quelconque fidélité. C’est pour cela que les groupes changent parfois de contact au gré du vent, de celui qui donne le plus d’argent, etc.
Chez les anglo-saxons le business est là aussi mais l’approche est différente : on peut devenir amis. Je généralise grossièrement, bien sur, mais ceux qui vont au Japon pourront témoigner qu’ils ont vu des gens souriants – certes – mais est-ce qu’ils ont sympathisé de près avec eux, je ne suis pas si sur que ça.
Ça ne m’empêche pas d’avoir de très bons amis au japon : on parlait de Dirtrucks au début de l’interview qui est un exemple et je peux aussi citer Anli Pollicino mais ces rencontres se sont faites à l’écart du système, et ce sont des exemples uniques. D’un autre côté on bosse depuis des années avec certains, mais ça ne va pas plus loin car nous ne sommes pas japonais.
L’ironie c’est qu’un producteur japonais à Tokyo aura plus confiance dans un cuisiner japonais dans le quartier d’Opéra que dans un producteur français pour organiser son concert en France. Nous avons la chance d’avoir une administratrice japonaise et grâce à elle, du simple fait qu’elle soit japonaise, ça nous a déjà sorti de situations très compliquées.
Le Japon est et reste donc un pays fantastique et incroyable mais il faut savoir relativiser.
Je voudrais profiter de cette tribune pour remercier plusieurs personnes sans qui tout cela ne serait pas possible. Il s’agit surtout de mon équipe qui doit supporter mon caractère, et qui s’est beaucoup donné pour que notre société puisse fonctionner. Je remercie donc :
- Tg : notre super administratrice qui fait également la compta, les traductions et qui me fait garder les pieds sur terre.
- Jay : notre Tour manager, internationalement reconnu et dont le dévouement et la compétence fait l’objet de programmes télévisés dans toute l’Asie. On travaille ensemble depuis presque 6 ans.
- Julien : c’est l’homme à tout faire de Torpedo. Graphiste, infographiste, photographe, monteur, journaliste, road, video jockey, driver, bodyguard… Notre meilleure trouvaille depuis longtemps.
- Charlotte : notre attachée de presse. Son sourire, sa décontraction et sa bonne connaissance des milieux asiatiques sont des valeurs que je ne connais pas, donc, c’est très bien pour nous.
- Elina et Thierry : 2 super stagiaires que nous avons eu et avec qui je rêve de retravailler un jour…
Ce sera donc le mot de la fin, merci Bertrand !
Merci à toi !
Vous pouvez retrouver l’actualité de B7Klan sur leur site web, ou les suivre via leur page Facebook ou leur compte Twitter.
Remerciements à Bertrand pour son temps et son franc-parler, et également à Charlotte pour la mise en place de l’interview !