Parfois l’on s’en va chercher le bonheur au bout du monde, parfois on en cherche l’adresse, le secret dans un livre, un essai. Et puis soudain il nous surprend au coin d’une rue, l’une de notre ville. On s’assied, on s’installe, on l’accueille, on s’oublie, on n’oublie, qu’il y a peu on n’avait pas le temps, pas le temps de jouir de la vie, de notre vie qui nous file entre le sablier de nos mains. On s’arrête, le temps s’est arrêté, lève la tête et découvre la caresse d’un sourire qui se dessine sur nos lèvres.
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