L'échec français
20 vuesPublication le Vendredi 14 Décembre à 18:16 par Thomas Quesnéed'Europe en ont terminé avec la première phase, il est temps de faire un
bilan, qui s'avère très
sombre.<br><br><ul><li><b>Un constat
d'échec récurrent</b></li></ul>Chalon éliminé en
Euroleague, Le Mans, Cholet et Orléans éliminés en Eurocup, Nancy et
Dijon sortis en Eurochallenge: seuls le Paris-Levallois et le BCM
Gravelines ont su passer le <i>cut</i> pour atteindre le
Last16 de l'Eurochallenge, la moins prestigieuse des trois compétitions
européennes. Deux sur huit c'est quand même très faible, mais c'est dans
la droite lignée des dernières années pour les clubs français en Coupe
d'Europe, alors même que les clubs féminins s'en sortent magnifiquement
(probablement deux clubs sur trois en Euroleague devraient passer le
premier tour alors que trois équipes sont qualifiées pour les quarts de
l'Eurocup).<br><br>On est loin en tout cas d'une ProA
"<i>deuxième championnat européen après la Liga ACB</i>"
comme le disait le <b>Christian Monschau</b> il n'y a pas si
longtemps.<br><br><ul><li><b>Des raisons
multiples</b></li></ul>Bien évidemment, la raison
budgétaire est souvent avancée et c'est vrai qu'en Euroleague, les clubs
français font souvent figure de petits poucets, et on savait que la
qualification pour le Top 16 se jouerait avec l'Alba Berlin pour les
Chalonnais, et les Bourguignons ont fait preuve d'un manque d'expérience
du haut-niveau, ou de maîtrise, lors de leurs deux confrontations face
aux Allemands lors de rencontres qu'ils maîtrisaient
pourtant.<br><br>Le Mans et Cholet ont aussi fait preuve de
manque de maîtrise lors de la rencontre qui aurait pu les qualifier pour
le Last16 mardi. Le Mans affrontait alors son adversaire direct, le VEF
Riga, équipe talentueuse, mais largement à la portée des Sarthois qui
ont perdu sur la dernière possession, alors que Cholet a mené jusqu'aux
derniers instants face à St Petersbourg qui était déjà qualifié, mais a
surtout perdu sa qualification lors du premier match à domicile face aux
Allemands d'Ulm de 22 points.<br><br>Orléans et Dijon,
après des débuts de saison très compliqués, n'érigeaient pas forcément
l'Europe en priorité absolue, sans compter pour les Orléanais, une poule
plus relevée en Eurocup que pour Le Mans et
Cholet.<br><br>Enfin, Nancy a aussi pâti d'un début de
saison difficile, mais avait largement les moyens de passer le premier
tour face à une équipe de Minsk tout à fait à sa portée. Il semble
néanmoins que <b>Jean-Luc Monschau</b> n'ait pas fait de
l'Eurochallenge une priorité pour le SLUC et on a pu avoir l'impression
que les Nancéiens n'ont pas joué le coup à fond pour poursuivre leur
parcours européen.<br><br><ul><li><b>La
suite</b></li></ul>Paris-Levallois et le BCM
Gravelines, seuls qualifiés en Eurochallenge, se retrouvent par malheur
dans le même groupe lors du Last16, en compagnie des Hongrois de
Szolnok, coaché par un ancien de la Pro A <b>Neno
Asceric</b>, et des Israéliens de l'Hapoël Holon. Deux équipes à
la portée des Parisiens et des Nordistes qui, au vu des équipes encore
en présence, ont une carte à jouer pour aller très loin et rapporter en
France un trophée européen que le basket français attend depuis la
victoire de Nancy en Coupe Korac en 2002.
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L'échec français
20 vues20 vuesPublication le Vendredi 14 Décembre à 18:16 par Thomas Quesnéed'Europe en ont terminé avec la première phase, il est temps de faire un
bilan, qui s'avère très
sombre.<br><br><ul><li><b>Un constat
d'échec récurrent</b></li></ul>Chalon éliminé en
Euroleague, Le Mans, Cholet et Orléans éliminés en Eurocup, Nancy et
Dijon sortis en Eurochallenge: seuls le Paris-Levallois et le BCM
Gravelines ont su passer le <i>cut</i> pour atteindre le
Last16 de l'Eurochallenge, la moins prestigieuse des trois compétitions
européennes. Deux sur huit c'est quand même très faible, mais c'est dans
la droite lignée des dernières années pour les clubs français en Coupe
d'Europe, alors même que les clubs féminins s'en sortent magnifiquement
(probablement deux clubs sur trois en Euroleague devraient passer le
premier tour alors que trois équipes sont qualifiées pour les quarts de
l'Eurocup).<br><br>On est loin en tout cas d'une ProA
"<i>deuxième championnat européen après la Liga ACB</i>"
comme le disait le <b>Christian Monschau</b> il n'y a pas si
longtemps.<br><br><ul><li><b>Des raisons
multiples</b></li></ul>Bien évidemment, la raison
budgétaire est souvent avancée et c'est vrai qu'en Euroleague, les clubs
français font souvent figure de petits poucets, et on savait que la
qualification pour le Top 16 se jouerait avec l'Alba Berlin pour les
Chalonnais, et les Bourguignons ont fait preuve d'un manque d'expérience
du haut-niveau, ou de maîtrise, lors de leurs deux confrontations face
aux Allemands lors de rencontres qu'ils maîtrisaient
pourtant.<br><br>Le Mans et Cholet ont aussi fait preuve de
manque de maîtrise lors de la rencontre qui aurait pu les qualifier pour
le Last16 mardi. Le Mans affrontait alors son adversaire direct, le VEF
Riga, équipe talentueuse, mais largement à la portée des Sarthois qui
ont perdu sur la dernière possession, alors que Cholet a mené jusqu'aux
derniers instants face à St Petersbourg qui était déjà qualifié, mais a
surtout perdu sa qualification lors du premier match à domicile face aux
Allemands d'Ulm de 22 points.<br><br>Orléans et Dijon,
après des débuts de saison très compliqués, n'érigeaient pas forcément
l'Europe en priorité absolue, sans compter pour les Orléanais, une poule
plus relevée en Eurocup que pour Le Mans et
Cholet.<br><br>Enfin, Nancy a aussi pâti d'un début de
saison difficile, mais avait largement les moyens de passer le premier
tour face à une équipe de Minsk tout à fait à sa portée. Il semble
néanmoins que <b>Jean-Luc Monschau</b> n'ait pas fait de
l'Eurochallenge une priorité pour le SLUC et on a pu avoir l'impression
que les Nancéiens n'ont pas joué le coup à fond pour poursuivre leur
parcours européen.<br><br><ul><li><b>La
suite</b></li></ul>Paris-Levallois et le BCM
Gravelines, seuls qualifiés en Eurochallenge, se retrouvent par malheur
dans le même groupe lors du Last16, en compagnie des Hongrois de
Szolnok, coaché par un ancien de la Pro A <b>Neno
Asceric</b>, et des Israéliens de l'Hapoël Holon. Deux équipes à
la portée des Parisiens et des Nordistes qui, au vu des équipes encore
en présence, ont une carte à jouer pour aller très loin et rapporter en
France un trophée européen que le basket français attend depuis la
victoire de Nancy en Coupe Korac en 2002.
Alors que tous les clubs français engagés dans les différentes coupes
d'Europe en ont terminé avec la première phase, il est temps de faire un
bilan, qui s'avère très
sombre.<br><br><ul><li><b>Un constat
d'échec récurrent</b></li></ul>Chalon éliminé en
Euroleague, Le Mans, Cholet et Orléans éliminés en Eurocup, Nancy et
Dijon sortis en Eurochallenge: seuls le Paris-Levallois et le BCM
Gravelines ont su passer le <i>cut</i> pour atteindre le
Last16 de l'Eurochallenge, la moins prestigieuse des trois compétitions
européennes. Deux sur huit c'est quand même très faible, mais c'est dans
la droite lignée des dernières années pour les clubs français en Coupe
d'Europe, alors même que les clubs féminins s'en sortent magnifiquement
(probablement deux clubs sur trois en Euroleague devraient passer le
premier tour alors que trois équipes sont qualifiées pour les quarts de
l'Eurocup).<br><br>On est loin en tout cas d'une ProA
"<i>deuxième championnat européen après la Liga ACB</i>"
comme le disait le <b>Christian Monschau</b> il n'y a pas si
longtemps.<br><br><ul><li><b>Des raisons
multiples</b></li></ul>Bien évidemment, la raison
budgétaire est souvent avancée et c'est vrai qu'en Euroleague, les clubs
français font souvent figure de petits poucets, et on savait que la
qualification pour le Top 16 se jouerait avec l'Alba Berlin pour les
Chalonnais, et les Bourguignons ont fait preuve d'un manque d'expérience
du haut-niveau, ou de maîtrise, lors de leurs deux confrontations face
aux Allemands lors de rencontres qu'ils maîtrisaient
pourtant.<br><br>Le Mans et Cholet ont aussi fait preuve de
manque de maîtrise lors de la rencontre qui aurait pu les qualifier pour
le Last16 mardi. Le Mans affrontait alors son adversaire direct, le VEF
Riga, équipe talentueuse, mais largement à la portée des Sarthois qui
ont perdu sur la dernière possession, alors que Cholet a mené jusqu'aux
derniers instants face à St Petersbourg qui était déjà qualifié, mais a
surtout perdu sa qualification lors du premier match à domicile face aux
Allemands d'Ulm de 22 points.<br><br>Orléans et Dijon,
après des débuts de saison très compliqués, n'érigeaient pas forcément
l'Europe en priorité absolue, sans compter pour les Orléanais, une poule
plus relevée en Eurocup que pour Le Mans et
Cholet.<br><br>Enfin, Nancy a aussi pâti d'un début de
saison difficile, mais avait largement les moyens de passer le premier
tour face à une équipe de Minsk tout à fait à sa portée. Il semble
néanmoins que <b>Jean-Luc Monschau</b> n'ait pas fait de
l'Eurochallenge une priorité pour le SLUC et on a pu avoir l'impression
que les Nancéiens n'ont pas joué le coup à fond pour poursuivre leur
parcours européen.<br><br><ul><li><b>La
suite</b></li></ul>Paris-Levallois et le BCM
Gravelines, seuls qualifiés en Eurochallenge, se retrouvent par malheur
dans le même groupe lors du Last16, en compagnie des Hongrois de
Szolnok, coaché par un ancien de la Pro A <b>Neno
Asceric</b>, et des Israéliens de l'Hapoël Holon. Deux équipes à
la portée des Parisiens et des Nordistes qui, au vu des équipes encore
en présence, ont une carte à jouer pour aller très loin et rapporter en
France un trophée européen que le basket français attend depuis la
victoire de Nancy en Coupe Korac en 2002.
Alors que tous les clubs français engagés dans les différentes coupes
d'Europe en ont terminé avec la première phase, il est temps de faire un
bilan, qui s'avère très
sombre.<br><br><ul><li><b>Un constat
d'échec récurrent</b></li></ul>Chalon éliminé en
Euroleague, Le Mans, Cholet et Orléans éliminés en Eurocup, Nancy et
Dijon sortis en Eurochallenge: seuls le Paris-Levallois et le BCM
Gravelines ont su passer le <i>cut</i> pour atteindre le
Last16 de l'Eurochallenge, la moins prestigieuse des trois compétitions
européennes. Deux sur huit c'est quand même très faible, mais c'est dans
la droite lignée des dernières années pour les clubs français en Coupe
d'Europe, alors même que les clubs féminins s'en sortent magnifiquement
(probablement deux clubs sur trois en Euroleague devraient passer le
premier tour alors que trois équipes sont qualifiées pour les quarts de
l'Eurocup).<br><br>On est loin en tout cas d'une ProA
"<i>deuxième championnat européen après la Liga ACB</i>"
comme le disait le <b>Christian Monschau</b> il n'y a pas si
longtemps.<br><br><ul><li><b>Des raisons
multiples</b></li></ul>Bien évidemment, la raison
budgétaire est souvent avancée et c'est vrai qu'en Euroleague, les clubs
français font souvent figure de petits poucets, et on savait que la
qualification pour le Top 16 se jouerait avec l'Alba Berlin pour les
Chalonnais, et les Bourguignons ont fait preuve d'un manque d'expérience
du haut-niveau, ou de maîtrise, lors de leurs deux confrontations face
aux Allemands lors de rencontres qu'ils maîtrisaient
pourtant.<br><br>Le Mans et Cholet ont aussi fait preuve de
manque de maîtrise lors de la rencontre qui aurait pu les qualifier pour
le Last16 mardi. Le Mans affrontait alors son adversaire direct, le VEF
Riga, équipe talentueuse, mais largement à la portée des Sarthois qui
ont perdu sur la dernière possession, alors que Cholet a mené jusqu'aux
derniers instants face à St Petersbourg qui était déjà qualifié, mais a
surtout perdu sa qualification lors du premier match à domicile face aux
Allemands d'Ulm de 22 points.<br><br>Orléans et Dijon,
après des débuts de saison très compliqués, n'érigeaient pas forcément
l'Europe en priorité absolue, sans compter pour les Orléanais, une poule
plus relevée en Eurocup que pour Le Mans et
Cholet.<br><br>Enfin, Nancy a aussi pâti d'un début de
saison difficile, mais avait largement les moyens de passer le premier
tour face à une équipe de Minsk tout à fait à sa portée. Il semble
néanmoins que <b>Jean-Luc Monschau</b> n'ait pas fait de
l'Eurochallenge une priorité pour le SLUC et on a pu avoir l'impression
que les Nancéiens n'ont pas joué le coup à fond pour poursuivre leur
parcours européen.<br><br><ul><li><b>La
suite</b></li></ul>Paris-Levallois et le BCM
Gravelines, seuls qualifiés en Eurochallenge, se retrouvent par malheur
dans le même groupe lors du Last16, en compagnie des Hongrois de
Szolnok, coaché par un ancien de la Pro A <b>Neno
Asceric</b>, et des Israéliens de l'Hapoël Holon. Deux équipes à
la portée des Parisiens et des Nordistes qui, au vu des équipes encore
en présence, ont une carte à jouer pour aller très loin et rapporter en
France un trophée européen que le basket français attend depuis la
victoire de Nancy en Coupe Korac en 2002.
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