Le mal profond du basket français
7 vuesPublication le Jeudi 20 Décembre à 19:09 par Julien @<div>Une fois de plus l'Euroleague s'arrête dès la saison régulière pour le représentant français de la compétition. On le savait déjà mais les clubs français n'ont pas les moyens de lutter contre les grosses armadas européennes.</div><div><br></div><div>Cette année c'est Chalon qui a échoué, mais ce n'est pas le club qui est à blâmer mais plutôt le basket Français en général. Le mal du basket français est plus de plus en plus inquiétant. Et ce n'est pas les performances des joueurs NBA et de l'équipe de France qui font oublier les problèmes. </div><div><br></div><div>L'un des problèmes du championnat de France aujourd'hui est son manque d'argent et de reconnaissance. Face aux grands championnats Européens, la Pro A fait figure de petit poucet, et le prouve d'année en année en Euroleague. </div><div><br></div><div>Ce mal vient de plusieurs choses, l'argent en premier, les droits télés sont quasi inexistant et pour voir un match du championnat de France ou de Coupe d'Europe, il faut être abonné à un réseau satellite. Le manque d'argent amène le fait que les clubs ne peuvent pas retenir leur bons joueurs qui s'en vont dans les grands championnats européens ou en NBA, beaucoup préférant cirer le banc à l'étranger plutôt que d'avoir dutemps de jeu en Pro A. Les salles Françaises sont petites et vétustes et souvent pas uniquement consacré au basket.</div><div><br></div><div>Et surtout, le basket est, en France, un sport peu populaire. Le football, le Rugby et le Handball le sont beaucoup plus. Les autres pays Européens ont rarement autant de sport de haut niveau développé comme chez nous. Les Grecs par exemple, n'ont que le Basket de haut niveau. Depuis 1958 seuls 5 équipes différentes ont remporté le championnat et depuis 20 ans, deux équipes se maintiennent au haut niveau : l'Olympiakos et le Panathinaikos avec une base de joueur du cru. En France, c'est impossible, le manque d'argent fait que tous les jeunes joueurs quittent le Championnat. </div><div><br></div><div>Et pourtant, dans les années 90, la France était une nation respecté sur la scène européenne avec le titre du CSP Limoges qui reste le premier club français, tous sports confondus à avoir remporté une Coupe d'Europe. Et à cette époque, la concurrence n'était pas moins rude que maintenant.</div><div><br></div><div>Il manque aussi, une figure "française" dans le basket européen. Aujourd'hui le basket en France est représenté par <b>Tony Parker</b>, mais peu de gens sont capables de citer un Français évoluant en Europe. Où sont passés les <b>Antoine Rigaudeau, Jim Bilba</b> et autres<b> Stéphane Ostrowski </b>qui nous ont fait rêver durant notre jeunesse. Ils n'existent tout simplement plus. Ils existent aussi le problème des joueurs "américains" comme <b>Joakim Noah</b>, qui n'a jamais joué en France et qui a fait ses classes aux Etats Unis.</div><div><br></div><div>En Euroleague, Chalon a une fois de plus montré les limites du basket français avec des performances plus que moyennes. Au vu de leur groupe, l'Elan avait les moyens de prendre la dernière place qualificative. Si le Maccabi, Sienne et le Caja Laboral semblait intouchables pour eux, on ne peut pas en dire autant de l'ALBA Berlin, pensionnaire régulier de l'Euroleague, mais qui vient d'un pays, où personne, où presque ne connaissait le basket avant que deux grands joueurs blonds ne viennent mettrent les pieds en NBA. </div><div><br></div><div>La situation devient de plus en plus critique en France et ça ne s'arrangera pas avec les années. On sait que pour obtenir de l'argent des droit télés, c'est impossible. En revanche voir quelqu'un comme TP, s'investir dans l'ASVEL est une bonne chose et peut apporter des améliorations. Et on parle de plus en plus des Qataris interessé par le basket. Mais ça c'est encore une autre histoire. On cherche encore aujourd'hui en France, l'héritier du CSP de la grande époque, une époque qui nous rend tous nostalgique.</div>Plus de news sur : Consultez son profil rédacteurRetrouvez tous les articles d'Inside Basket sur notre page Facebook
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Le mal profond du basket français
7 vues7 vuesPublication le Jeudi 20 Décembre à 19:09 par Julien @<div>Une fois de plus l'Euroleague s'arrête dès la saison régulière pour le représentant français de la compétition. On le savait déjà mais les clubs français n'ont pas les moyens de lutter contre les grosses armadas européennes.</div><div><br></div><div>Cette année c'est Chalon qui a échoué, mais ce n'est pas le club qui est à blâmer mais plutôt le basket Français en général. Le mal du basket français est plus de plus en plus inquiétant. Et ce n'est pas les performances des joueurs NBA et de l'équipe de France qui font oublier les problèmes. </div><div><br></div><div>L'un des problèmes du championnat de France aujourd'hui est son manque d'argent et de reconnaissance. Face aux grands championnats Européens, la Pro A fait figure de petit poucet, et le prouve d'année en année en Euroleague. </div><div><br></div><div>Ce mal vient de plusieurs choses, l'argent en premier, les droits télés sont quasi inexistant et pour voir un match du championnat de France ou de Coupe d'Europe, il faut être abonné à un réseau satellite. Le manque d'argent amène le fait que les clubs ne peuvent pas retenir leur bons joueurs qui s'en vont dans les grands championnats européens ou en NBA, beaucoup préférant cirer le banc à l'étranger plutôt que d'avoir dutemps de jeu en Pro A. Les salles Françaises sont petites et vétustes et souvent pas uniquement consacré au basket.</div><div><br></div><div>Et surtout, le basket est, en France, un sport peu populaire. Le football, le Rugby et le Handball le sont beaucoup plus. Les autres pays Européens ont rarement autant de sport de haut niveau développé comme chez nous. Les Grecs par exemple, n'ont que le Basket de haut niveau. Depuis 1958 seuls 5 équipes différentes ont remporté le championnat et depuis 20 ans, deux équipes se maintiennent au haut niveau : l'Olympiakos et le Panathinaikos avec une base de joueur du cru. En France, c'est impossible, le manque d'argent fait que tous les jeunes joueurs quittent le Championnat. </div><div><br></div><div>Et pourtant, dans les années 90, la France était une nation respecté sur la scène européenne avec le titre du CSP Limoges qui reste le premier club français, tous sports confondus à avoir remporté une Coupe d'Europe. Et à cette époque, la concurrence n'était pas moins rude que maintenant.</div><div><br></div><div>Il manque aussi, une figure "française" dans le basket européen. Aujourd'hui le basket en France est représenté par <b>Tony Parker</b>, mais peu de gens sont capables de citer un Français évoluant en Europe. Où sont passés les <b>Antoine Rigaudeau, Jim Bilba</b> et autres<b> Stéphane Ostrowski </b>qui nous ont fait rêver durant notre jeunesse. Ils n'existent tout simplement plus. Ils existent aussi le problème des joueurs "américains" comme <b>Joakim Noah</b>, qui n'a jamais joué en France et qui a fait ses classes aux Etats Unis.</div><div><br></div><div>En Euroleague, Chalon a une fois de plus montré les limites du basket français avec des performances plus que moyennes. Au vu de leur groupe, l'Elan avait les moyens de prendre la dernière place qualificative. Si le Maccabi, Sienne et le Caja Laboral semblait intouchables pour eux, on ne peut pas en dire autant de l'ALBA Berlin, pensionnaire régulier de l'Euroleague, mais qui vient d'un pays, où personne, où presque ne connaissait le basket avant que deux grands joueurs blonds ne viennent mettrent les pieds en NBA. </div><div><br></div><div>La situation devient de plus en plus critique en France et ça ne s'arrangera pas avec les années. On sait que pour obtenir de l'argent des droit télés, c'est impossible. En revanche voir quelqu'un comme TP, s'investir dans l'ASVEL est une bonne chose et peut apporter des améliorations. Et on parle de plus en plus des Qataris interessé par le basket. Mais ça c'est encore une autre histoire. On cherche encore aujourd'hui en France, l'héritier du CSP de la grande époque, une époque qui nous rend tous nostalgique.</div>
<div>Une fois de plus l'Euroleague s'arrête dès la saison régulière pour le représentant français de la compétition. On le savait déjà mais les clubs français n'ont pas les moyens de lutter contre les grosses armadas européennes.</div><div><br></div><div>Cette année c'est Chalon qui a échoué, mais ce n'est pas le club qui est à blâmer mais plutôt le basket Français en général. Le mal du basket français est plus de plus en plus inquiétant. Et ce n'est pas les performances des joueurs NBA et de l'équipe de France qui font oublier les problèmes. </div><div><br></div><div>L'un des problèmes du championnat de France aujourd'hui est son manque d'argent et de reconnaissance. Face aux grands championnats Européens, la Pro A fait figure de petit poucet, et le prouve d'année en année en Euroleague. </div><div><br></div><div>Ce mal vient de plusieurs choses, l'argent en premier, les droits télés sont quasi inexistant et pour voir un match du championnat de France ou de Coupe d'Europe, il faut être abonné à un réseau satellite. Le manque d'argent amène le fait que les clubs ne peuvent pas retenir leur bons joueurs qui s'en vont dans les grands championnats européens ou en NBA, beaucoup préférant cirer le banc à l'étranger plutôt que d'avoir dutemps de jeu en Pro A. Les salles Françaises sont petites et vétustes et souvent pas uniquement consacré au basket.</div><div><br></div><div>Et surtout, le basket est, en France, un sport peu populaire. Le football, le Rugby et le Handball le sont beaucoup plus. Les autres pays Européens ont rarement autant de sport de haut niveau développé comme chez nous. Les Grecs par exemple, n'ont que le Basket de haut niveau. Depuis 1958 seuls 5 équipes différentes ont remporté le championnat et depuis 20 ans, deux équipes se maintiennent au haut niveau : l'Olympiakos et le Panathinaikos avec une base de joueur du cru. En France, c'est impossible, le manque d'argent fait que tous les jeunes joueurs quittent le Championnat. </div><div><br></div><div>Et pourtant, dans les années 90, la France était une nation respecté sur la scène européenne avec le titre du CSP Limoges qui reste le premier club français, tous sports confondus à avoir remporté une Coupe d'Europe. Et à cette époque, la concurrence n'était pas moins rude que maintenant.</div><div><br></div><div>Il manque aussi, une figure "française" dans le basket européen. Aujourd'hui le basket en France est représenté par <b>Tony Parker</b>, mais peu de gens sont capables de citer un Français évoluant en Europe. Où sont passés les <b>Antoine Rigaudeau, Jim Bilba</b> et autres<b> Stéphane Ostrowski </b>qui nous ont fait rêver durant notre jeunesse. Ils n'existent tout simplement plus. Ils existent aussi le problème des joueurs "américains" comme <b>Joakim Noah</b>, qui n'a jamais joué en France et qui a fait ses classes aux Etats Unis.</div><div><br></div><div>En Euroleague, Chalon a une fois de plus montré les limites du basket français avec des performances plus que moyennes. Au vu de leur groupe, l'Elan avait les moyens de prendre la dernière place qualificative. Si le Maccabi, Sienne et le Caja Laboral semblait intouchables pour eux, on ne peut pas en dire autant de l'ALBA Berlin, pensionnaire régulier de l'Euroleague, mais qui vient d'un pays, où personne, où presque ne connaissait le basket avant que deux grands joueurs blonds ne viennent mettrent les pieds en NBA. </div><div><br></div><div>La situation devient de plus en plus critique en France et ça ne s'arrangera pas avec les années. On sait que pour obtenir de l'argent des droit télés, c'est impossible. En revanche voir quelqu'un comme TP, s'investir dans l'ASVEL est une bonne chose et peut apporter des améliorations. Et on parle de plus en plus des Qataris interessé par le basket. Mais ça c'est encore une autre histoire. On cherche encore aujourd'hui en France, l'héritier du CSP de la grande époque, une époque qui nous rend tous nostalgique.</div>
<div>Une fois de plus l'Euroleague s'arrête dès la saison régulière pour le représentant français de la compétition. On le savait déjà mais les clubs français n'ont pas les moyens de lutter contre les grosses armadas européennes.</div><div><br></div><div>Cette année c'est Chalon qui a échoué, mais ce n'est pas le club qui est à blâmer mais plutôt le basket Français en général. Le mal du basket français est plus de plus en plus inquiétant. Et ce n'est pas les performances des joueurs NBA et de l'équipe de France qui font oublier les problèmes. </div><div><br></div><div>L'un des problèmes du championnat de France aujourd'hui est son manque d'argent et de reconnaissance. Face aux grands championnats Européens, la Pro A fait figure de petit poucet, et le prouve d'année en année en Euroleague. </div><div><br></div><div>Ce mal vient de plusieurs choses, l'argent en premier, les droits télés sont quasi inexistant et pour voir un match du championnat de France ou de Coupe d'Europe, il faut être abonné à un réseau satellite. Le manque d'argent amène le fait que les clubs ne peuvent pas retenir leur bons joueurs qui s'en vont dans les grands championnats européens ou en NBA, beaucoup préférant cirer le banc à l'étranger plutôt que d'avoir dutemps de jeu en Pro A. Les salles Françaises sont petites et vétustes et souvent pas uniquement consacré au basket.</div><div><br></div><div>Et surtout, le basket est, en France, un sport peu populaire. Le football, le Rugby et le Handball le sont beaucoup plus. Les autres pays Européens ont rarement autant de sport de haut niveau développé comme chez nous. Les Grecs par exemple, n'ont que le Basket de haut niveau. Depuis 1958 seuls 5 équipes différentes ont remporté le championnat et depuis 20 ans, deux équipes se maintiennent au haut niveau : l'Olympiakos et le Panathinaikos avec une base de joueur du cru. En France, c'est impossible, le manque d'argent fait que tous les jeunes joueurs quittent le Championnat. </div><div><br></div><div>Et pourtant, dans les années 90, la France était une nation respecté sur la scène européenne avec le titre du CSP Limoges qui reste le premier club français, tous sports confondus à avoir remporté une Coupe d'Europe. Et à cette époque, la concurrence n'était pas moins rude que maintenant.</div><div><br></div><div>Il manque aussi, une figure "française" dans le basket européen. Aujourd'hui le basket en France est représenté par <b>Tony Parker</b>, mais peu de gens sont capables de citer un Français évoluant en Europe. Où sont passés les <b>Antoine Rigaudeau, Jim Bilba</b> et autres<b> Stéphane Ostrowski </b>qui nous ont fait rêver durant notre jeunesse. Ils n'existent tout simplement plus. Ils existent aussi le problème des joueurs "américains" comme <b>Joakim Noah</b>, qui n'a jamais joué en France et qui a fait ses classes aux Etats Unis.</div><div><br></div><div>En Euroleague, Chalon a une fois de plus montré les limites du basket français avec des performances plus que moyennes. Au vu de leur groupe, l'Elan avait les moyens de prendre la dernière place qualificative. Si le Maccabi, Sienne et le Caja Laboral semblait intouchables pour eux, on ne peut pas en dire autant de l'ALBA Berlin, pensionnaire régulier de l'Euroleague, mais qui vient d'un pays, où personne, où presque ne connaissait le basket avant que deux grands joueurs blonds ne viennent mettrent les pieds en NBA. </div><div><br></div><div>La situation devient de plus en plus critique en France et ça ne s'arrangera pas avec les années. On sait que pour obtenir de l'argent des droit télés, c'est impossible. En revanche voir quelqu'un comme TP, s'investir dans l'ASVEL est une bonne chose et peut apporter des améliorations. Et on parle de plus en plus des Qataris interessé par le basket. Mais ça c'est encore une autre histoire. On cherche encore aujourd'hui en France, l'héritier du CSP de la grande époque, une époque qui nous rend tous nostalgique.</div>Consultez son profil rédacteurRetrouvez tous les articles d'Inside Basket sur notre page Facebook
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