Texte écrit le jeudi 20 janvier 2011 qui se révèle être plus qu’une prémonition. Le grand commerce de l’humain est en marche
Nous sommes en 2012,
et le regard grave, Angela Merkel triomphante marche vers la tribune des nations unies annoncer que des chercheurs allemands ont vaincu par la thérapie génique le sida.
Hourra le sida n’est plus… ou presque ! La méthode de guérison implique de prélever des cellules souches et de les faire muter puis de les réintroduire dans le corps du séropositif.
Faute de législation sur la collecte de cellules souches, un commerce mondial livré aux mafias s’installe et on n’hésite plus à féconder des femmes puis à les faire avorter de manière industrielle uniquement en vue de récolter le cordon ombilical.
Partout des pauvres vendent leurs ventres à cette fin et des professionnelles de la santé, désormais plus éleveurs ou bouchers c’est selon, récoltent le tissu humain à des fins thérapeutiques.
»des professionnelles de la santé, désormais plus éleveurs ou bouchers c’est selon, récoltent le tissu humain à des fins thérapeutiques. »
Révoltant ? Et pourtant, le progressisme sur les questions de thérapie génique et notre incapacité à nous interroger sur la responsabilité morale du malade du sida (maladie de débauche, de déchéance par les drogues et rarement d’accident par exposition au sang il faut le dire en France) mènera (si ce n’est déjà le cas) à la réalisation du scénario catastrophe ci dessus.
Déjà, aux frontières de la France, des hordes de femmes louent leurs ventres aux infertiles [ndlr: gay ou hétéro peu importe] fortunées de la Riviera. Ils se développent sur le lit de nos hypocrisies un marché du médicament Humain. Par ici un rein, par là un morceau de foie ou encore un cœur volé par des braconniers de l’Humain.
« Ils se développent sur le lit de nos hypocrisies un marché du médicament Humain. Par ici un rein, par là un morceau de foie ou encore un cœur volé par des braconniers de l’Humain. »
Il nous faut interroger nos propres Sophisme et questionner le progrès qui bouleversent radicalement l’échelle de valeurs des individus. Le professionnel de la santé ne peut plus se réfugie dans sa tour d’ivoire de « Saint Laïque » guérisseur. Il n’a plus le monopole du savoir qui l’entourait d’une aura bienveillante. Science sans conscience ruine réellement l’âme.
Pour ma part, je vous laisse sur cet article du monde diplomatique:
Egypte, Organe à vendre.
http://blog.mondediplo.net/2009-10-19-Egypte-or…