Pfffff…

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Devezh mat, Metz, mont a ra ? Pffff… Et bien, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais l’ambiance n’est pas à la fête en ce moment…

Les maigres espoirs qu’avaient suscité les socialistes il y a un an passent déjà au rang des souvenirs, il va encore falloir se battre pour nos droits alors que nous sommes déjà tous fatigués par une année bien pourrie… La mort de Clément Méric n’a pas servi de leçon aux gens sur la vraie nature de l’extrême-droite, ils continuent à laisser progresser le Front National, ne se rendant pas compte que c’est un remède pire que la mal… La résignation à un avenir de plus en plus triste est générale, je me sens moi-même trop raplapla pour prendre des initiatives… Les intempéries qui n’en finissent pas viennent prouver à une humanité incrédule que le réchauffement climatique ne se traduit pas par un temps de 15 août en Corse toute l’année pour tout le monde mais au contraire par un remake de film-catastrophe permanent… Tout le monde est déjà résigné à avoir un été pourri, on ne peut même pas compter sur juillet et août pour nous rendre plus supportable cette époque merdique… Ceux qui essaient d’en rire n’arrivent qu’à développer une ironie amère qui aggrave plutôt qu’autre chose la déprime des gens… Une ambiance de fin du monde s’abat sur le vieux monde à tous les niveaux, que ce soit au niveau politique, social, culturel, écologique…

« Hé, ho, Blequin, ça va pas non ? Tu veux nous saper le moral, ou quoi ?

- Tu crois que c’est encore possible ? Il est déjà bien sapé, votre moral : partout, des tristes mines renfrognées, nulle part une quelconque atmosphère gaie et enjouée…

- Arrête, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ! La rentrée sociale peut être chaude, les socialistes vont se mordre les doigts d’avoir renié leurs promesses ! Il reste quatre ans avant les élections nationales, on a encore le temps d’empêcher le FN de monter ! Les inondations, ça va bien finir par s’arrêter ! La météo, c’est pas une science exacte, ils peuvent pas annoncer avec exactitude le temps qu’il va faire au-delà de deux jours ! ils annoncent un été pourri parce que personne ne les croirait s’ils annonçaient le contraire ! Désespère pas, positive un peu, bouge-toi, bon sang !

- Mais je suis trop crevé pour me bouger…

- Et bien repose-toi et arrête de nous emmerder, alors !

- Bonne idée… Kenavo, les aminches !