Encore une fois, je suis surpris par les réactions, sur le réseaux sociaux et blogs de cyclisme, concernant l'exclusion "provisoire" d'Europcar du MPCC.
C'est vrai, ma première réaction à été d'ironiser sur Twitter en demandant si cette décision n'avait que, pour seul impact, le retrait des stickers MPCC des voitures Europcar. Parce qu'évidemment, une équipe exclue d'un organisme sans pouvoir, ça fait sourire. Tout le monde se dit : "et après ?"
Et après ?
Et bien figurez-vous que le "Et après" n'est pas si drôle.
D'abord, pour l'image du vélo, on s'en doute. Mais aussi pour celles de ses champions. Au sein d'Europcar, Voeckler et Rolland font partis des héros du mois de juillet. Ils doivent donc se préparer à des sollicitations médiatiques moins agréables qu'à l'accoutumé. Les journalistes ne se gêneront pas pour aborder le sujet du dopage. Et on comprend bien qu'entendre régulièrement des gens remettre en question vos performances, ce n'est pas ce qu'il y a de plus agréable.
Ensuite, pour l'image de l'équipe. Et ça tombe plutôt mal. Le contrat de parrainage de la firme Europcar arrive à échéance, et la marque a prévu de se désengager du vélo. JR Bernaudeau est donc à la recherche d'un nouveau sponsor, et rien de tel qu'une petite histoire louche pour éloigner les prétendants !
Souvenez-vous, en octobre dernier, Christian Prudhomme annonçait que les invitations ASO ne seraient distribuées qu'à des équipes membre du mouvement. Et comme ce n'est pas la première fois que l'équipe Europcar se fâche avec ses collègues membres du MPCC, on se demande si à force d'embrouilles, Europcar qui prend le risque d'une exclusion définitive du mouvement. L'équipe prendrait alors un risque beaucoup plus grand : celui de perdre les précieuses "wild cards" attribuées par le plus important organisateur de courses au monde. Rien que ça !