Un superbe panorama s'offre sur la vallée de la Meuse depuis la pelouse calcaire. Le fleuve coule en contrebas, dans une vallée bien trop grande pour lui pour la bonne raison que ce n'est pas lui qui l'a creusée mais la Moselle. C'était il y a très longtemps. Je m'étais imaginé que les hommes préhistoriques avaient pu un beau jour être témoins de la capture de la Moselle, ce qui m'avait inspiré une nouvelle : "Une capture épique".
La Meuse zigzague avec une joyeuse ivresse dans ce vaste terrain de jeu si plat que, quand elle joue à "si qu'on disait qu'j'étais le Nil", des crues spectaculaires la font sortir du lit et inonder une très vaste surface de prés à vaches. Après la décrue, des "laisses" d'herbes et de branchages s'accrochent aux barbelés des clôtures, permettant d'estimer la hauteur des eaux.