Parmi ces 3 nouveaux cas de décès, un enfant âgé de 2 ans et un homme jeune de 42 ans. Ces 3 patients présentaient tous des conditions médicales sous-jacentes. Au total, 2 cas récents documentent une possibilité d’infection chez les enfants, alors que le virus infecte principalement des personnes d’âge moyen ou plus âgés.
A ce jour, les rapports de cas confirmés viennent de Jordanie, du Qatar, d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis ; ainsi que d’Allemagne, Italie, Tunisie et Royaume-Uni et France, avec, pour ces 4 derniers pays, des cas de transmission locale limitée chez les patients qui n’avaient pas été au Moyen-Orient.
Mais, les nouveaux cas signalés indiquent que la source de l’infection, qui reste indéterminée couvre une grande surface, dont de nouvelles régions en Arabie Saoudite.
De plus, le cas italien qui a effectué un voyage en Jordanie, suggère le risque d’infection en Jordanie, où aucun cas confirmé n’a été identifié depuis près d’1 an, malgré une surveillance continue.
Encore de nombreuses inconnues : Le ministère de la Santé d’Arabie Saoudite (MOH) a achevé son enquête sur son principal foyer de cas. Un groupe d’experts du Royaume d’Arabie saoudite et du Royaume-Uni a étudié les caractéristiques génétiques du virus et les scenarios possibles de mutation. L’ensemble des données issues de ces études ont été mises en ligne afin d’accélérer la recherche sur un vaccin contre le nouveau coronavirus. Un virus qui représente toujours un challenge pour l’OMS et l’ensemble de la communauté scientifique, car, à ce jour, le mode d’infection, les principaux facteurs de risque d’infection et les facteurs de développement d’une maladie grave restent mal connus.
Une période d’incubation estimée à 1 semaine : Si le moment exact de l’infection et ses symptômes restent également mal connus, pour les cas pour lesquels le moment de l’exposition a pu être estimé, la période d’incubation est évaluée à moins d’une semaine, sauf dans 1 cas où le délai d’incubation aurait été de 9 à 12 jours. Les preuves s’accumulent pour suggérer que les prélèvements naso-pharyngés sont moins propices (souvent négatifs) à la détection de l’infection que les prélèvements dans la voie respiratoire inférieure (plus souvent positifs).
Le 5 Juin 2013, l’OMS a publié ses recommandations aux voyageurs, comprenant en particulier le respect de règles d’hygiène alimentaire, et pour les cliniciens, qui prennent en charge les voyageurs revenant de zones à risque qui développent des maladies respiratoires. L’OMS ne recommande pas de mesures spéciales aux points d’entrée ni l’application de restrictions de voyage ou de commerce.
Source: OMS Point au 17 juin 2013 (visuel NIH)