"Rappelons que les personnels des conservatoires, inquiets de l’impact qu’aura la réforme des rythmes scolaires sur leur fonctionnement réclamaient juste une « vingtaine » de postes (de titulaires bien sûr). Les propositions municipales restant calées sur sept postes de titulaire et …sept postes de contractuel
En réalité, ces derniers étant seulement à temps partiels, la municipalité espérait utiliser quatorze emplois à mi-temps pour les soirées, le samedi… Un peu comme pour les caissières dans la grande distribution. En tout cas de quoi boucher les trous à peu de frais ! D’où le mouvement social très suivi le 12 juin.
Alors, même ça, c'est trop ! Bruno Julliard nous apprend, et son administration avec, tenez vous bien, que quatorze postes.... « seraient insuffisants pour faire fonctionner correctement les conservatoires à la rentrée. C’est pourquoi nous avons besoin de ces agents à temps partiels » ajoute l’ancien opposant au CPE . « Nous ne sommes pas en capacité de faire plus » avoue même, impuissant, l’adjoint au maire.
Pourtant, un des enjeux politique de cette réunion était que Bruno Julliard obtienne quelques votes positifs à l’occasion du prochain Comité Technique Paritaire. Cette réunion, bien que ne rendant qu’un avis consultatif, devait présenter aux partenaires sociaux la délibération modifiant le temps de travail des personnels des conservatoires parisiens. Il y a fort à parier que devant le manque d’effort de l’exécutif municipal les syndicats ne soient pas « en capacité » de lui apporter un « avis favorable ». (NdR: D'ailleurs, tous les syndicats ont voté contre sans exeption. Julliard a donc oeuvré pour une véritable unité syndicale, bravo à lui). On ne pariera pas non plus sur une bonne application de la réforme des rythmes scolaires dans les conservatoires à la rentrée
En tout cas en sortant de cette réunion, il se remettait à pleuvoir. Le temps est vraiment pourri en ce moment. Comme le climat social finalement."
Lire ICI.