Je manque d’air

Publié le 21 juin 2013 par Corboland78

A côté de chez moi, deux stations service. L’une, entièrement automatique, on se sert en essence, on paye avec sa carte et on file sans dire au-revoir. La seconde, à deux cents mètres sur le même trottoir, offre plus de possibilités comme le lavage, et dans sa guérite aménagée en petite épicerie, un employé tient la caisse.

C’est dans la seconde que je vais pour faire laver la voiture, passer l’aspirateur quand le tapis de sol ressemble à un dépotoir ambulant ou faire la pression des pneus avant de partir en voyage. Sauf que depuis plusieurs semaines, l’appareil servant à gonfler les pneumatiques est en panne, un panneau crapoteux le signale de loin, aux automobilistes passant sur la chaussée. Je m’en suis plains au type à la caisse mais il m’a expliqué que la station allait faire l’objet d’une rénovation prochaine et que d’ici là, tout resterait en l’état. Soit, je sais être compréhensif quand on m’explique les choses et que j’y discerne une certaine logique.

Du coup, je me suis rabattu sur l’autre station pour gonfler les quatre roues. L’appareil fonctionnait, sauf qu’ici, ce service est payant ! Payer pour mettre de l’air dans mes pneus, je n’en croyais pas mes yeux. Déjà qu’il n’est pas si simple de trouver des stations où cet appareil soit en état de marche, maintenant quand on tombe sur la perle devenue rare, il faut mettre la main au porte-monnaie.

Peut-être est-ce de l’air pur, importé à grands frais des cimes alpines ? Un air non pollué pour soulager mes chambres du même nom ? Rien n’est indiqué sur la borne, si ce n’est le mode d’emploi et le tarif. Si vous voulez mon avis, c’est un air tout à fait basique, peut-être même recyclé et ayant déjà servi, donc dans ce cas il est payé deux fois à la station service !

D’ailleurs, on se demande ce que service veut dire dans le terme « station service ». On fait tout nous même, nettoyer ou faire le plein, et tout est payant, alors quel est le service rendu ? Les compagnies pétrolières propriétaires de ces stations ne manquent pas d’air. Non seulement elles n’en manquent pas mais désormais, elles nous le font payer.

Ca y est, je sens que je m’énerve, ouvrez la fenêtre, je manque d’air, j’étouffe !

  

A côté de chez moi, deux stations service. L’une, entièrement automatique, on se sert en essence, on paye avec sa carte et on file sans dire au-revoir. La seconde, à deux cents mètres sur le même trottoir, offre plus de possibilités comme le lavage, et dans sa guérite aménagée en petite épicerie, un employé tient la caisse.

C’est dans la seconde que je vais pour faire laver la voiture, passer l’aspirateur quand le tapis de sol ressemble à un dépotoir ambulant ou faire la pression des pneus avant de partir en voyage. Sauf que depuis plusieurs semaines, l’appareil servant à gonfler les pneumatiques est en panne, un panneau crapoteux le signale de loin, aux automobilistes passant sur la chaussée. Je m’en suis plains au type à la caisse mais il m’a expliqué que la station allait faire l’objet d’une rénovation prochaine et que d’ici là, tout resterait en l’état. Soit, je sais être compréhensif quand on m’explique les choses et que j’y discerne une certaine logique.

Du coup, je me suis rabattu sur l’autre station pour gonfler les quatre roues. L’appareil fonctionnait, sauf qu’ici, ce service est payant ! Payer pour mettre de l’air dans mes pneus, je n’en croyais pas mes yeux. Déjà qu’il n’est pas si simple de trouver des stations où cet appareil soit en état de marche, maintenant quand on tombe sur la perle devenue rare, il faut mettre la main au porte-monnaie.

Peut-être est-ce de l’air pur, importé à grands frais des cimes alpines ? Un air non pollué pour soulager mes chambres du même nom ? Rien n’est indiqué sur la borne, si ce n’est le mode d’emploi et le tarif. Si vous voulez mon avis, c’est un air tout à fait basique, peut-être même recyclé et ayant déjà servi, donc dans ce cas il est payé deux fois à la station service !

D’ailleurs, on se demande ce que service veut dire dans le terme « station service ». On fait tout nous même, nettoyer ou faire le plein, et tout est payant, alors quel est le service rendu ? Les compagnies pétrolières propriétaires de ces stations ne manquent pas d’air. Non seulement elles n’en manquent pas mais désormais, elles nous le font payer.

Ca y est, je sens que je m’énerve, ouvrez la fenêtre, je manque d’air, j’étouffe !