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L'ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst

Publié le 21 juin 2013 par Pralinerie @Pralinerie
Il faut vous presser si vous souhaitez voir cette belle expo du musée d’Orsay avant qu'elle ne se termine.  L'idée ? Montrer Twilight dès le XVIIIe ! Eh oui, les sorcières, les cauchemars et les fantômes, ce n'est pas nouveau. Dans les arts, c'est le courant du romantisme qui lance les représentations de châteaux hantés et de folles hallucinées. On retrouve avec bonheur Fussli, Delacroix, Goya et Friedrich. Et l'on découvre des gens moins connus : Boulanger, Blechen ou Martin. On a l'impression de rentrer dans un roman de Walpole. Ou dans Diablo signale l'Amoureux, toujours fan de jeux vidéos.  L'ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst On parle aussi spiritisme, on observe des photos de fantômes avant de plonger dans le symbolisme qui véhicule des paysages et des personnages inquiétants et ambigus... Enfin, l'expo se clôt par un passage par le XXe siècle. Les surréalistes sont évoqués avec moins de justesse que leurs prédécesseurs. Ça sent le prétexte ! Ou du moins, c'est tellement peu fourni par rapport aux autres parties que c'en est décevant.  Cette expo est très riche et convoque tous les supports : peintures, dessins, gravures, films, photos etc. Elle est fluide, suffisamment nourrie en termes de discours pour apprendre des choses mais aussi avoir envie d'en savoir plus (et d'acheter le catalogue). La dernière partie reste faiblarde, vous l'avez bien compris mais l'ensemble est plutôt réussi. Âmes sensibles, soyez prévenus : certaines oeuvres sont inquiétantes, effrayantes et peuvent vous mettre mal à l'aise...  L'ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst

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