Comment surnoter le bac de français?
Cela se passe à l’académie d’Orléans-Tours où seraient appelés les professeurs à surnoter l’épreuve de français de l’édition 2013 en changeant le barème et noter l’épreuve orale de français sur 24 au lieu de vingt
Mais pourquoi remonter ces notes ?
La méthode semble simple puisqu’il suffirait de noter sur 24 points au lieu des 20 habituels et inscrire la note obtenue et ceci dans le seul but de remonter les résultats décevants de l’académie. En effet, l’académie d’Orléans-Tours est à la limite de l’inacceptable et il faudrait à tout prix remonter les scores de l’académie en question qui s’avèrent être de 1,5 points en dessous de la moyenne nationale.
En effet, grâce aux résultats de l’année 2012, cette académie serait classée 22ème et ce serait le seul moyen d’améliorer son score. Selon la dernière réunion du rectorat, il s’avère que ce sont les profs qui en seraient responsables puisqu’ils noteraient en dessous de la moyenne nationale et la différence peut être même de 5 points
Les professeurs parleraient plutôt étiques et jugent non acceptable le fait de gonfler les notes de manière officielle et ce uniquement pour améliorer le classement de l’académie en question.
Une nouvelle grille d’évaluation pour les professeurs
Cette nouvelle grille explique aux professeurs susceptibles de juger l’épreuve orale de français pour les élèves du baccalauréat. Le principe semble clair et il faudrait tout simplement noter l’épreuve sur 24 découpés selon les compétences de l’élève pour chaque objet d’études.
Les examinateurs auront deux fiches à remplir, la première officielle et à l’échelle nationale sur 20 et une deuxième considérée comme officieuse qui émanerait de l’inspection régionale établie sur 24 points. Ceci est jugé d’inacceptable vu l’inégalité engendrée entre les élèves d’Orléans-Tours d’un côté et les autres et ce serait les moins bons élèves qui gagneraient au change.
Mais pourquoi ce principe ?
Cette histoire de surnotation a fait le buzz et reste mal vue par les enseignants qui préfèreraient admettre la contre-performance de la région et ne pas envoyer des élèves à l’université avec des notes faussées. Il faudrait plutôt et ce selon l’avis des enseignants penser à réadapter les programmes scolaires au lieu de positiver la notation et accepter le principe plutôt que subir un échec supplémentaire qui se traduirait par le redoublement de 2000 élèves la prochaine année et les coûts engendrés par ce déficit.