Vivez Votre Passion dans l’Abondance
20 juin, 2013 (17:09) | Abondance :-) | By: lespacearcenciel
Vivez Votre Passion dans l’Abondance
L’humain est une drôle d’expérience. L’expérimentation de la vie humaine est une drôle d’expérience. Voilà ce qu’un visiteur « Saint » venu d’une autre planète pourrait très rapidement se dire en nous observant nous entre-dévorer les uns les autres, afin d’exister, (La Chute) tel Saturne dévorant un à un ses enfants. Tableau admirablement mis en Valeur dans le film d’Olivier Stone Wall Street II « L’Argent ne Dort Jamais ».
Pourtant il existe la Solution de la Synergie qui est la « Solution POSITIVE et Universelle » sur Terre pour permettre à chaque individu de Réussir. Afin d’acquérir bien-être, harmonie et Abondance l’individu qui a compris recherche « NON » son propre bonheur au détriment de celui des autres. C’est le Contraire qui doit se produire, il faut voir les choses à l’envers, c’est ce que les traditions nomment la « Métanoïa ».
Que signifie le terme Métanoïa :
Métanoïa signifie « au-delà de nous », au-delà de l’intellect, de notre Raison Rationnelle et se rapporte à un mouvement de conversion ou de retournement par lequel l’homme s’ouvre à plus grand que lui-même en lui-même. Le repentir est une ré-orientation du désir qui s’exprimait par rapport au monde et qui maintenant est orienté vers Celui qui est Source de désir en nous car il est Source de Vie.
Appel à la Synergie, à une Rencontre avec Soi et avec Autrui, le repentir est le retour de la créature exilée vers le Créateur, ascension pour passer du terrestre au céleste, du conditionné vers la Liberté.
L‘homme enfermé en lui-même, réduit à son individualité naturelle, (Individualisme) immergé dans les soucis de la vie temporelle, s’aliène aux nécessités de la survie existentielle. S’installent alors la peur de manquer, l’angoisse de l’insécurité, la hantise de la solitude, qui trop souvent font prendre des décisions qui engendrent des conséquences fâcheuses et alourdissent le fardeau du quotidien.
Cette aliénation au monde visible, extérieur, mais on peut dire aussi à cet univers clos, où tout est référé à nos perceptions et à nos conceptions, c’est le mouvement de l’égocentrisme. Celui-ci est l’expression d’une Non-Relation à Soi et aux Autres qui mène à la MORT.
Au cœur de cet exil, tel l’enfant prodigue qui a dissipé sa part d’héritage, chacun a la liberté de s’ouvrir. Quand toutes les portes sont fermées, quand nous sommes face à un mur, qu’il n’y a plus de solution existentielle ni psychologique. Celui qui habite au cœur de nous-mêmes nous invite à relever la tête. Nous sommes invités à la relation Véritable avec Soi et Autrui, c’est ici le sens de l’épreuve, conviés à nous ouvrir à l’autre, à accepter la main tendue, à accepter d’être aidés.
Pour apprécier le don de la relation, il faut le plus souvent avoir désespéré de ses propres prétentions à vouloir atteindre le but par soi-même, avoir désespéré de ses propres capacités à vouloir réaliser son bonheur selon ses propres Conceptions, avoir reconnu ses manques et ses faiblesses pour donner place à l’autre, au « Tout Autre. »
C’est un chemin qui se vit en trois étapes :
La première, comme le montre la parabole de l’enfant prodigue, (1) se fonde sur un mouvement d’intériorité dans lequel l’homme se souvient du plus Grand que Soi via le mystère de la Création et ainsi il s’affranchit de l’oubli. Ce mouvement peut être suscité par une expérience particulière dite du « numineux » ou par la maladie, l’échec, l’épreuve… de toute façon par une intervention divine. Par cette grâce, il entend l’appel divin et s’éveille en lui l’exigence intérieure.
Dans un deuxième temps, mû par une décision très déterminée et par un heureux usage de sa volonté, l’homme se met en route et soigne sa paresse. Dès que s’exprime le désir du retour à la Source de toutes Choses ou dès que l’homme veut mettre en pratique les commandements divins, alors se lèvent en lui des résistances, se révèlent en lui des passions qui encore lui font la guerre et veulent le détourner du but. Une grâce particulière accompagne le pénitent c’est l’initiation ; elle permet de voir les obstacles, aide à en prendre conscience, à les nommer, à les accepter pour une transformation. Ainsi dans la pénitence 1’homme acquiert la connaissance de son état pathologique et marche vers sa guérison.
Cette décision, qui fonde tout chemin spirituel, naît du Choix de la confiance en la divine Providence. Nous aspirons alors à la plénitude, à l’Abondance avec un Grand « A » à ce désir infini déposé au fond de nous que le fini ne peut combler. Elle est une réponse à l’exigence intérieure qui ne peut se satisfaire de la conformité aux Croyances Extérieures.
Dans un troisième temps, l’homme qui prend ainsi conscience de son état intérieur, sort de l’ignorance. L’oubli, la paresse et l’ignorance sont les trois racines de toutes nos pathologies ; elles sont la triple expression de la négligence. Dans cette révélation, l’homme est amené à reconnaître puis à accepter son état. L’acceptation de sa misère est en soi un appel à la miséricorde divine qui s’exprime par la compassion, l’humilité mais aussi et surtout par le pardon du Père qui court avec joie vers ses fils. (Empathie)
Le repentir nous réintroduit dans la relation de filiation. Il est le renoncement à 1a tentation maladive de vouloir se sauver soi-même, ce qui est la meilleure façon d’échapper au salut. Il n’est pas tant la recherche d’un dépassement qu’ une acceptation libre de notre condition humaine, de nos limites, de notre faiblesse : C’est quand je suis faible, qu’alors je suis fort.
Le repentir est le premier acte concret sur le chemin de la guérison. Il est l’aspiration à une vie plus haute, à une spiritualisation de la Matière. La Conscience va s’ouvrir, s’élargir et deviendra apte à écouter, accueillir les Paroles, les signes (Coïncidences et Phénomènes de Synchronismes) qui conviennent à la croissance intérieure et la guérison de l’âme.
La grande rupture avec le monde n’est pas au moment de la mort corporelle, mais au moment où l’homme accepte la réalité de la divine Providence. À cet instant naît dans le cœur l’union des deux natures « divine et humaine », séparées elles opèrent une re-création par réconciliation de tout l’être.
Dans la prise de conscience de notre enfer intérieur, il y a le danger du repli sur soi vers le sentiment pathologique de culpabilité. Il est lié à une image négative de la divine providence qui hante notre vieille conscience et nous fait redouter un acte vengeur ou punisseur.
L’homme dans 1’univers morbide de la culpabilité est en rupture. Face à lui-même, il est livré aux dynamismes de l’inconscient, il se juge. Sa conscience morale, informée par la loi qui dénonce toute injustice, le convainc qu’il est fautif. L’homme en proie au délire de la faute sent sa vitalité faiblir, il en fait 1’expérience presque physique, il se sent perdu, abandonné ; son horizon est totalement obscurci. Cette conscience de la faute peut revêtir une dimension particulière : celle de l’offense faite à la divine Providence. Offense qui rompt un lien, qui instaure une inimitié, puisque l’offense est en lui. Le plus souvent, identifiée au sentiment d’avoir mal agi, d’avoir manqué à une valeur, la personne porte un fardeau dont elle ne peut se libérer ni par les regrets ni par les remords. Il peut naître un sentiment d’abandon qui donne l’impression que la divine Providence s’est détourné d’elle. Processus pathologique, mécanisme de la peur et du scrupule où la personne vit l’enfer de l’auto-accusation et s’enferme dans les conséquences de la faute.
Le repentir implique de prendre la responsabilité de nos paroles et de nos actes. Adam, après sa transgression du commandement divin, interpellé par le Seigneur, nie sa responsabilité et la rejette sur la femme (Le Seul « autre » à ce moment là …) qui à son tour accuse le serpent. (Ben … oui … Il n’y avait personne d’autre …) Attitude de justification, étrangère à l’esprit de la Métanoïa, qui enferme l’homme dans les conséquences du mauvais usage de sa liberté et l’empêche de reconnaître sa réalité intérieure.
Rejetant Notre responsabilité sur l’autre, nous nous posons en victimes et échappons à la nécessité de notre propre transformation. C’est le principe de l’aliénation !
Je suis celui qui porte les conséquences des erreurs parentales, familiales, sociales, éducatives, culturelles dont il est difficile de se libérer. Dans l’esprit du repentir, j’accepte de prendre la responsabilité de tout mon passé, puis ne pouvant le porter, je le remets au Créateur de toutes Choses … Dans une offrande rédemptrice. Ceci implique tout un travail intérieur pour sortir du refoulement d’un passé que je ne peux assumer « Seul » mais dont la plaie est béante. Sont « engrammés » en moi toutes les blessures, traumatismes, souffrances de mon passé qui m’aliènent dans mon présent. Accepter de les nommer puis de les remettre à celui qui est plus grand que moi en moi, c’est passer par la « croix » pour une résurrection, pour une transformation
Ce faisant, je ne suis plus l’objet, mais je deviens le sujet de ma propre histoire. Je cesse d’être un individu et je deviens une personne responsable. Cette Responsabilité prend alors une dimension universelle
Refusant d’accuser l’autre, un regard nouveau s’éveille en moi par lequel je perçois ma façon d’être face aux autres, aux situations et aux agressions. Dans cette démarche, où je suis renvoyé à moi-même, va naître un discernement sur ma réalité intérieure pour une « dés-identification », pour une libération
La Métanoïa introduit un nouveau mode d’existence « divino-humaine » où l’homme n’est plus identifié aux aléas de la vie existentielle, où il n’est plus enfermé en lui-même mais où se révèle sa capacité de transcendance qui va le libérer de toute aliénation
Le passage de l’avoir à l’être, c’est s’ouvrir à Celui qui vient vers nous, au jamais vu, jamais connu, jamais expérimenté, à la nouveauté créatrice, en écartant toutes nos conceptions erronées, toutes idées négatives, qui habitent encore notre vieille conscience.
Voilà ce qu’est ou doit être la compréhension du terme ABONDANCE
C’est Bientôt la Fin – Mozart l’Opéra Rock
Afin de Mieux comprendre cette Idée, ce Processus, je vous renvoi à cet Article
(1) – Image ci-dessus, début d’article :
La création d’Adam
Michel-Ange 1510
Fresque, 280 x570
Vatican, Chapelle Sixtine.
La quatrième scène dans l’ordre chronologique du récit, la création d’Adam.
Dans la doctrine cabalistique, Adam est issue de la main de Dieu par un contact affectueux entre les doigts du père et du fils. Augustin interprète allégoriquement l’événement comme une image de la Pentecôte et de la vie inspirée par l’Esprit saint dans le corps de l’Église, le doigt du Créateur transmettant ici à sa magnifique créature le souffle de l’Esprit, qui le fait ébaucher le geste de se soulever de la terre. La beauté, sans doute plus païenne que chrétienne, du premier homme fait penser aux divinités fluviales de l’antiquité romaine, et semble pressentir les statues qui figureront les quatre heures du Jour sur les tombeaux des Médicis, à San Lorenzo.
L‘éternel est entouré par l’ellipse (symbolisant l’œuf cosmique) de son manteau céleste et des anges, alors qu’Adam forme seulement un ovale inachevé.
Par les mains et les bras, l’étincelle créatrice passe d’une orbite à l’autre. L’amour rayonne du visage de Dieu et du visage de l’homme.
La figure du personnage enlacé par le bras gauche du créateur a intrigué les commentateurs : Est-ce Ève encore non crée, ou Sophia la sagesse divine ?
(2) – Évangile selon saint Luc, chapitre 15, versets 11 à 32 :
Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.
Lorsqu’il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla se mettre au service d’un des habitants du pays, qui l’envoya dans ses champs garder les pourceaux. Il aurait bien voulu se rassasier des caroubes que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.
Étant rentré en lui-même, il se dit : Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires. Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.
Le fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la plus belle robe, et l’en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ; car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.
Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu’il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c’était. Ce serviteur lui dit : ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d’entrer. Mais il répondit à son père : voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.
Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras ! Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi ; mais il fallait bien s’égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu’il est revenu à la vie, parce qu’il était perdu et qu’il est retrouvé. Sources/Traduction d’après la Bible Louis Segond.