Parfois, j’ai le moral en berne, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, qui ne m’en donnent aucune pour polluer celui des autres, ceux qui m’aiment ou ceux qui me lisent, qui quelquefois se trouvent être les mêmes.
Parfois, je préfère me taire, ne rien dire de ce qui préoccupe mon esprit, monopolise mon intelligence. Je rumine dans mon coin, prête à la digestion qui ne saurait tarder. Et puis j’écris des choses et d’autres, reste en périphérie, caressant l’idée d’effleurer le sujet, d’être entendue, sans me découvrir, sans faire de mal sans blesser personne, surtout ne blesser personne, moi compris.
Parfois, je ne suis pas très drôle, voire un peu chiante et pas très polie. J’hiberne, ne réponds pas aux commentaires, ne donne aucun signe de vie.
Parfois je vous abandonne, passe sans laisser de traces, lis, aime, clique, referme mon ordi.
C’est ainsi. Nos vies ont des hauts et des bas que nous gérons comme nous le pouvons, on aimerait savoir faire autrement, et n’oublions jamais que les mauvaises comme les bonnes passes passent.
Un ange passe. Il sourit. Ma vie reprend son cours et son droit. C’est fini.
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