C'est peu dire que j'attendais ce nouveau disque de Bertrand Belin avec impatience. Le précédent et sublime "Hypernuit" m'avait enchanté et que dire du sidérant premier single tiré de celui-là, "Un déluge" - titre malheureusement encore de saison ? Je pensais déjà que j'allais m'allonger à coup sûr devant ce "Parcs". Mais quelle ne fut pas ma surprise de constater à son écoute, qu'à l'inverse du single très mélodique et accrocheur, le reste était pour le moins austère, minimaliste, frôlant parfois la caricature ? Quelques chansons ne paraissent même pas terminées.
Là encore, c'est du rock pas prise de tête, un peu branleur, mais façon Californienne. L'inspiration est donc plus psyché, plus blues aussi. Le disque s'écoute d'une traite, comme un bon breuvage. Le problème, c'est que s'il n'est pas désagréable, les chansons se ressemblent toutes. A réserver comme le rosé, en guise d'accompagnement pour les beaux jours. On pourra facilement se contenter du premier morceau, le charmant "Someday", espérant qu'un jour, oui, l'été enfin, arrivera.