L’église de Gesté est en train d’être démolie. Pour que tout le monde aille défendre l’Eglise de Gesté dans le Maine et Loire afin d’empêcher sa démolition illégale ! Nouvel Arbitre et ses équipes se sont mobilisés sur place. On apprend en outre que cette Eglise a vu périr plus de 300 chouans assassinés par les colonnes infernales en 1794.
La destruction de l’église de Gesté a commencé…
Il faut rappeler, avec la Tribune de l’art, que la cour administrative de Nantes a, en appel, annulé le permis de démolir, car cette décision était « entachée d’une erreur manifeste d’appréciation » pour au moins deux raisons : l’intérêt architectural de l’édifice et son état de conservation correct qui ne menace pas ruine. Le Conseil d’État avait par ailleurs rejeté la demande de pourvoi en cassation de la Mairie de Gesté.
Voici un extrait d’une communication de l’association qui défend le patrimoine de Gesté :
« L’avocat de l’association a déposé ce jour un référé en suspension et une requête en annulation de la délibération du conseil municipal,
mais il est probable que la démolition commencera dès demain (19 juin). Il ne reste que peu d’alternatives possibles pour empêcher ce vandalisme.
La première serait que le ministère de la Culture, qui est au courant de la situation, prenne ses responsabilités comme à Saint-Gemmes-d’Andigné (ou à Fontainebleau) et prenne un arrêté d’instance de classement. Mais celui-ci doit intervenir immédiatement.
La deuxième serait que l’on suive l’exemple de la Halle de Fontainebleau, où les défenseurs du patrimoine se sont opposés physiquement aux bulldozers. Nous parlions récemment de la leçon turque, peut-être est-il temps de la suivre même s’il est facile de parler depuis Paris, loin du Maine-et-Loire. Quelle que soit l’issue de cette bataille, il reste à espérer que les responsables n’en sortiront pas impunis.
Va-t-on accepter qu’en France, désormais, un élu local puisse décider de la destruction d’une église en bon état, dont la qualité artistique est reconnue même par un tribunal administratif ? Sommes-nous encore dans un État de droit ou le temps de la barbarie est-il définitivement revenu ? «
La Presse Internationale s’est déjà émue de la situation ubuesque dans laquelle se plonge la municipalité.
Le Breizh nous informe que :
« le plus scandaleux dans tout ça, c’est non pas la posture du maire ou des élus et mandarins socialistes, mais celle du curé qui soutient la démolition et de l’évêché qui en a laissé faire cinq autres (dont une empêchée d’extrême-justesse) ailleurs en Anjou. «
Contacté par nos soins, le député (divers gauche) Serge Bardy n’a pas encore répondu à nos questions.
À noter qu’un événement a été créé sur Facebook pour coordonner l’action sur place.