Le projet de réforme de la Constitution présenté aujourd'hui supprime l'obligation d'un référendum pour ratifier l'adhésion d'un nouveau membre de l'Union européenne. Le porte-parole du gouvernement Luc Chatel a indiqué :
"Nous pensons que ce verrou n'a pas véritablement de sens".
Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet, a affirmé que cette modification réglait "une question de crédibilité" :
"Comment voulez-vous négocier si au terme des négociations vous dites (...): +J'ai négocié avec vous pendant deux ans, mais je n'y peux rien, ce n'est pas moi qui prendrai la décision et je m'en remettrai à un référendum+ ? Vous n'êtes plus crédible dans le cadre de négociations européennes".
Solution simple : faire un référendum de suite. Car on voit mal l'UE refuser l'adhésion après des années de négociations.
Un Comité parlementaire de vigilance contre l'adhésion de la Turquie à l'UE rassemble 75 députés français sous la présidence de l'UMP Richard Mallié (député pour l'extension de l'ouverture des magasins le dimanche).
Le président slovène a prôné devant les eurodéputés la poursuite des négociations d'adhésion avec la Turquie, estimant qu'aucun pays ne doit être écarté de l'élargissement sur la base de "préjugés culturels". Pourquoi ne pas commencer à négocier avec la Chine, l'Arabie ou l'Afrique du sud ?