Imaginez que vous puissiez stopper net pensées négatives et sentiments perturbants

Publié le 19 juin 2013 par Sylvianelisbonne @sylvianejung

Souvent des lecteurs me demandent ce que j’ai fait pour passer d’une stressée chronique type cocotte minute à quelqu’un de tolérant et plutôt serein. Alors, voilà, j‘ai une bonne et une mauvaise nouvelles (enfin pas franchement mauvaise mais pas complètement bonne non plus).

La bonne c’est que vous pouvez changer SI J’AI RÉUSSI VOUS LE POUVEZ AUSSI, la mauvaise c’est qu’il va falloir bosser pour ça et aujourd’hui je vous présente un exercice qui m’a permis à devenir plus calme et qui peut grandement vous y aider. Je le pratique beaucoup, c’est devenu un automatisme parce qu’il est bigrement efficace, succès garanti. 

Mon alter ego et moi

VOTRE ALTER-EGO ET VOUS

JE PARLE TOUTE SEULE MAIS C’EST POUR LA BONNE CAUSE

Vous allez découvrir maintenant un exercice qui vous permet de STOPPER NET les pensées galopantes et négatives qui surgissent quand vous vous trouvez dans une situation inconfortable (stress, peurs, anxiété, honte, enfin tout ce qui vous vous fait passer d’un état tranquille à un état perturbateur)

VOUS ÊTES CE QUE VOUS PENSEZ, tout le monde vous serine avec ça et ils ont raison.

Ce sont les pensées négatives qui commencent à tourner dans votre tête qui provoquent un état émotionnel négatif comme par exemple l’amertume, le chagrin, la tristesse, l’envie, le mécontentement, la douleur, le trac, le désespoir, la culpabilité, etc..

Vous savez comment ça se passe, vous étiez tranquilles et soudain vous vous retrouvez :

en train de pester contre le voisin,

vous vous sentez chagriné parce que votre cousin ne vous a pas invité à son anniversaire

ou parce que votre fille ne dort pas assez et ça vous inquiète.

Vous savez aussi que ça tourne vite au vinaigre alors voici mon copain l’alter ego

Bien, je vous ai déjà parlé de lui dans quelques articles et l’exercice que vous allez découvrir aujourd’hui en détails est d’une efficacité redoutable mais bien sûr il faut prendre le temps de le faire dès que surgit une petit/moyenne/grande contrariété

Il s’inspire d’un exercice que nous faisons couramment en hypnose (et en PNL) mais je l’ai « aménagé » à la sauce Sylviane

L’EXERCICE – LES PERSONNAGES 

1) VOTRE PILIER

Nous allons dire, pour simplifier, que l’exercice se fait avec deux personnages : l’un qui représente la partie « fixe » en quelque sorte (vous pouvez l’appeler le pilier, votre soi, votre être profond, votre enfant intérieur, votre partie divine, enfin vous l’appelez comme vous voulez et

elle représentera dans l’exercice, votre partie calme, zen, en harmonie et c’est la partie qui interroge votre alter ego

2) QUI SERA VOTRE ALTER-EGO ?

Il jouera beaucoup de rôles car à l’intérieur de vous vit une véritable famille, ce sont les parties que vous refoulez souvent, que vous ignorez, ce sont toutes les facettes de vous-mêmes qui cohabitent (parfois tant bien que mal) mais qui existent bel et bien

Il sera tour à tour par exemple Jung en colère, Jung jalouse, Jung stressée, Jung furieuse, Jung de mauvaise foi, Jung menteuse, Jung paresseuse, etc… enfin tout ce qui vous perturbe 

Avec cette exercice, vous allez pouvoir aller parler avec toutes ces parties de vous-mêmes (une à la fois) et je peux vous assurer qu’elles seront ravies d’être reconnues et entendues .

LA MÉTHODE

Premiers pas :

D’abord il va vous falloir choisir le nom de votre partie « fixe » et celui de votre alter-ego qui sera toujours le même pas question de l’appeler un jour par exemple Jung et le lendemain Suzanne.

Dans mon cas la partie « fixe » est Sylviane et l’alter-ego Jung. Donc quand quelque chose me perturbe je parle à Jung

Il serait bien (quant à moi) de le choisir parmi vos prénoms et noms mais ce n’est pas obligatoire, si vous avez un surnom que vous aimez bien, prenez-le s’il vous inspire.

Attention pas un nom que vous détestez, si vous vous appelez Sylviane Suzanne Marcelle et que vous n’aimez pas Marcelle n’allez pas choisir MARCELLE comme alter-ego

Vous allez dialoguer avec vous-mêmes donc pas question de se maltraiter ou de mal communiquer avec votre alter ego

Ensuite :

Une fois choisis les deux noms, vous pouvez commencer l’exercice

Dès qu’un souci ou une émotions perturbante surgissent : STOP, vous vous arrêtez et commencez à interroger votre alter ego sur les raisons de cette perturbation (c’est comme la méteo …)

Et vous continuez jusqu’à ce que Jung par exemple n’ait plus rien à dire, vous devez épuiser Jung jusqu’à ce qu’elle ait craché tout ce qu’elle a sur le cœur.

C’est plus ou moins long mais généralement avec un peu de pratique ça devient automatique et assez rapide.

Vous lirez quelques exemples qui vous aideront à comprendre la technique qui n’est vraiment pas compliquée mais il faut s’entraîner (je vous ai dit succès garanti mais il faut bosser un peu tout de même)

Prenons le cas de Jung et Sylviane pour un petit problème récent

SOUVENIRS SOUVENIRS

Vendredi dernier, j’étais au restaurant, tranquille avec des amies quand un coup de téléphone fiche tout en l’air et alors que tout allait bien mon humeur s’altère totalement et la colère me gagne

Difficile de commencer à parler toute seule devant tout le monde au restaurant puisque j’étais avec des amies mais immédiatement j’ai quand même demandé  à Jung (à l’intérieur de moi bien sûr): Sylviane ; qu’est-ce qui se passe, pourquoi es-tu en colère ?

Jung : Je me sens blessée par (X.) je suis en colère parce que je pensais que vraiment c’était un ami, tout ça c’est du pipeau

Sylviane : bon Jung, nous sommes en train de dîner, est-ce que cette explication ne pourrait pas attendre un peu, dès que rentrons chez nous c’est promis on en parle

Jung : d’accord

Résultat : immédiatement, ma bonne humeur est revenue, le problème avec X s’est trouvé remis à mon retour à la maison et je n’y ai plus pensé

Cela m’a demandé à peu près 1′ et franchement ça valait le coup puisqu’une fois arrivée chez moi voilà ce que ça a donné :

Sylviane : bon, alors maintenant Jung, tu peux m’expliquer pourquoi tu étais en colère

Jung : oui, je suis fâchée parce que je n’arrête pas de le comprendre, de me mettre dans ses baskets et aplanir les choses avec sa femme, il est toujours en train de dire que nous sommes sa famille, mais en réalité tout ça c’est du pipeau

Sylviane : pourquoi tu dis que c’est du pipeau ?

Jung : parce que je suis toujours là quand il a besoin de moi et finalement il va fêter son anniversaire avec des gens qu’il ne supportent pas et qui ne le supportent pas

Sylviane : tu es jalouse ?

Jung : non, je suis triste et en colère et blessée, je pensais vraiment que c’était vrai, que nous étions sa famille mais finalement ce n’est que de la gueule, paroles paroles paroles

Sylviane : tu lui en veux

Jung : oui, je lui en veux, je suis fâchée aussi

Sylviane : mais qu’est-ce qu’il y a derrière tout ça, qu’est-ce que tu sens vraiment ?

Jung : ben , (je sens beaucoup d’émotion qui remonte) c’est comme avec mes parents finalement, j’étais vraiment gentille avec eux, je ne savais pas quoi faire pour qu’ils soient contents mais ça ne suffisait jamais, c ’était toujours Janette ou quelqu’un d’autre qui travaillait mieux, qui était gentille elle, c’est pareil avec X. 

Sylviane : c’est pareil comment ?

Jung : eh bien ça ne sert à rien d’être gentil avec les gens, ils en veulent toujours plus et tu donnes et tu donnes et tu te retrouves gros Jean comme devant

Sylviane : donc, la situation avec X t’a rappelé celle avec tes parents ?

Jung : oui, ils ne prenaient jamais en considération ce que je faisais pour eux

Sylviane : donc, aujourd’hui tu en veux encore à tes parents

Jung : non, mais je suis triste finalement j’attends toujours un miracle, je croyais que j’avais réglé ça mais pas du tout il me reste encore à travailler

Sylviane : finalement, comment te sens-tu maintenant par rapport à X. ?

Jung : eh bien, je devrais lui dire merci à X. puisque grâce à lui  je vois que cette blessure n’est pas encore complètement cicatrisée, finalement ce n’est pas après lui que j’en ai c’est contre mes parents

Sylviane : et qu’est-ce que tu vas faire ?

Jung : devine, je vais faire l’exercice des lettres

Sylviane : Ah très drôle Jung, comment tu te sens ?

Jung : bon, finalement il avait peut-être ses raisons d’aller avec les autres branquignols 

tristesse

Un exemple d’aujourd’hui BONJOUR TRISTESSE

Quelqu’un me parle de mon père décédé depuis fort longtemps et une forte émotion me gagne, tout de suite

Sylviane : tu as les larmes aux yeux, tu es triste

Jung : oui, c’est ridicule, parce que papa est quand même mort depuis longtemps, mais quand H. m’a parlé de l’interview sur les personnes handicapées, j’ai senti les larmes qui arrivaient dare dare

Sylviane : tu as envie de pleurer ?
Jung : non, pas vraiment envie de pleurer mais dès que je vois des personnes handicapées ou que l’on m’en parle c’est plus fort que moi, je pense à mon père et je suis émue, je me souviens de tout ce qu’il a souffert, je fais le rapprochement inconsciemment c’est sûr, c’est à chaque fois pareil

Sylviane : ça te gêne d’être aussi émue

Jung : non, ça ne me gêne pas mais je me demande si finalement j’ai fini mon deuil

Sylviane : mais tu penses que ce n’est pas normal d’être émue comme tu l’es après si longtemps ?

Jung : oui, un peu, je me demande si c’est normal, si les autres ressentent la même chose

Sylviane : mais tu as le droit de penser à ton père non ?

Jung : oui, bien sûr mais je me demande quand même si après tout ce temps c’est normal d’être encore émue quand je vois des personnes handicapées ou quand on m’en parle

Sylviane : ça te dérange ?

Jung : non, non, après tout j’ai le droit de ressentir ce que je veux et d’être émue je me fais vraiment des films pour pas grand chose (Jung se met à rire)

Sylviane : c’est jean qui pleure et Jean qui rit, comment tu te sens ?

Jung : bien, j’ai le droit d’être triste c’est parce que je suis quelqu’un de sensible pas de problème ça va maintenant c’est vrai que les handicapés me touchent beaucoup et j’ai le droit d’être émue aussi

CONCLUSION et RÉSULTATS

Dans les deux cas dont je viens de vous parler, colère, chagrin et tristesse ont été stoppés net car dès que vous commencez l’exercice les pensées parasitent s’arrêtent immédiatement puisque vous commencez à parler avec votre partie en colère, triste ou chagrinée

L’humeur chagrine, colérique , le stress ou tout autre sentiment perturbant sont exprimés, verbalisés, canalisés et vous débouchez sur une vraie communication avec votre partie souffrante

Parler avec votre partie perturbée ou en souffrance est un énorme pas vers la libération du stress et de ses causes ou de tout sentiment perturbant car en leur permettant de s’exprimer vous les libérez aussi

Vous mettez ENFIN en paroles un malaise/mal-être/difficulté, vous en découvrez la ou les vraies causes, vous vous libérez et surtout cela vous empêche de ruminer et de ruminer et d’entrer dans une spirale de négativité.

Vous passez rapidement à autre chose

Comme vous avez pu le voir, c’est un exercice que j’emploie tous les jours parce que tous les jours il y a quelque chose qui peut vous entraîner dans des abimes de tristesse, dépression, stress et il ne tient qu’à vous de vous trouver deux copines/copains comme JUNG et SYLVIANE .

UNE HISTOIRE DROLATIQUE

J’ai tellement l’habitude de parler avec Jung qu’une histoire drôle m’est arrivée il y a quelques années.

Je faisais un séminaire et je venais de rater quelque chose alors spontanément je me mets à dire ‘bon, Jung qu’est-ce qui se passe … pourquoi tu as raté etc etc…  

une femme qui était dans le groupe me dit : « vous êtes canal (channeling) , on vous parle de là-haut … devant mon air totalement ahuri et comprenant qu’elle avait mal compris,  je lui explique l’exercice

mais le plus drôle c’est qu’elle ne m’a jamais cru et à chaque fois que nous nous rencontrions elle me faisait un petit clin d’oeil de connivance avec l’air de dire : « ok, vous ne voulez pas que ça se sache, mais moi je sais, je connais votre secret … »

Vous pouvez parler avec n’importe quelle partie de vous-mêmes : celle qui a peur, qui est vexée, qui ne veut pas faire/dire quelque chose, etc les possibilités sont énormes et plus vous parlerez avec toutes vos facette plus vous vous libérerez de vos schémas négatifs ou limitatifs

Alors prêts pour l’aventure ? Pensez à me laisser vos commentaires sur le sujet car vous allez beaucoup parler au cours de ces prochaines semaines j’en suis certaine

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La semaine passée vous avez pu télécharger (pour eux qui ne l’avaient pas encore) un e-book gratuit sur LE SABOTEUR.

Une lectrice a fait un article vraiment intéressant sur le sujet et vous pourrez le lire en cliquant sur le lien bleu

http://kairos-coaching-humaniste.org/debarrassez-vous-de-votre-saboteur-et-vivez-heureux/

Hélène a créé le site devenir-bilingue-anglais.compour aider ceux qui ont besoin de méthodes innovantes et de confiance en soi afin de pratiquer l’anglais oral, de comprendre plus vite et plus facilement et de faire de l’anglais un élément de leur vie.

En parallèle, elle a créé le site Kairos-coaching-humaniste à la demande de l’association afin de promouvoir un coaching humaniste à destination en particulier des personnes handicapées. (vous comprenez maintenant le deuxième exemple que je vous ai donné plus haut).

La semaine prochaine un article pour vous aider à vous accepter INCONDITIONNELLEMENT : « AÏE, AÏE, QUAND JE DIS DU MAL DE TOI JE PARLE DE MOI »