Mayor en Interview

Publié le 19 juin 2013 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

Au début du mois, nous vous avons présenté ici Mayor avec le clip de Sous la lune, 1er extrait de son album Thérapie de troupe.

Depuis, j’ai eu le plaisir de rencontrer le jeune artiste il y a quelques jours pour discuter avec lui un peu de ce premier disque  qui est sorti ce lundi et de sa manière de travailler.

J’espère que l’entretien vous plaira, ainsi que la session acoustique que Mayor nous a faite et que vous pouvez visionner plus bas.

 

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Bonjour Mayor,

Ton premier album sera dans les bacs dans quelques jours, dans quel état d’esprit es-tu aujourd’hui ?

Et bien je suis cool, tout va bien. Un peu fatigué aussi car avant la sortie il y a beaucoup de choses à faire et nous avons eu la bonne idée, avec ma femme, d’avoir un enfant au début de cette phase là ce qui fait que je ne dors pas beaucoup (rires). Je suis très content que tout se passe enfin car il y a eu longtemps entre le cap des 100 000 € franchi et cette sortie. Je suis très fier de cet album, je suis content qu’il voit enfin le jour et j’ai envie de le partager avec tout le monde.

La jauge des 100 000€ pour être produit, tu la regardais souvent ?

Oui vraiment car c’est très addictif. Au début, je ne me suis pas inscrit sur My Major Company pour atteindre cette somme car pour moi c’est un truc de malade, c’était surtout pour que les internautes puissent écouter mes chansons et donner leur avis. Et quand ça a commencé à grimper plus sérieusement je me suis pris au jeu jusqu’à être super content à chaque fois que ça montait et être en dépression quand ça ne montait pas (rires).

On  te découvre actuellement avec ton premier single Sous la lune, as-tu déjà eu le temps de voir un peu son accueil ainsi que celui du clip ?

J’en suis ultra méga content. L’idée du clip n’est pas de moi, elle est de Clément Dumas qui m’a proposé de fabriquer une histoire autour de cette chanson car il aimait beaucoup le titre. Il a eu carte blanche, il a fait comme il l’avait dans la tête,  et le label a été OK pour suivre l’histoire. Il a apporté beaucoup de finesse et de poésie que nous n’avions pas forcément nous. C’est une très bonne entrée en matière et nous sommes très contents que ce soit ce titre là avec ce clip là qui donne le point de départ de la sortie de l’album.

Il y a ce côté frais dans l’album, mais pas que, était-ce une volonté dès le départ de mélanger les styles et de ne pas t’enfermer ?

Avec Mayor, au départ, nous ne sommes pas du tout dans ce délire de Sous la lune. Au départ ce projet je l’ai créé tout seul avec ma guitare et c’est très festif, mais seul, au bout d’un moment, on tourne en rond. Je me suis donc entouré de musiciens, dont Arthur (Luc NDLR) qui est présent et qui a commencé à composer des petites choses. C’est à ce moment-là que Mayor est devenu un peu plus éclectique.  C’est pour ça que cet album l’est aussi, car il y a des vieilles chansons qui sont plus des chansons festives et des morceaux un peu plus pop rock comme Sous la lune.  Nous avons d’ailleurs dû faire un peu le tri avec le directeur artistique pour avoir un projet homogène et cohérent.

Mayor c’est donc un groupe, est-ce que tu peux nous dire comment se passe le travail de collaboration pour créer les titres ?

Comme je te disais, au départ j’étais tout seul et je reprenais des chansons que j’avais écrit pour ma famille, pour ma femme, des trucs persos que je gardais pour moi car je n’étais pas du tout dans cet univers là, je faisais du rock.  J’avais ce défi de faire mon album tout seul, et très vite je me suis entouré de musiciens pour défendre cet album sur scène. Ils sont rentrés dans l’aventure, mais pas seulement en tant que musiciens, ils ont aussi commencé à composer avec moi. Majoritairement ce sont des morceaux à moi, mais il y en a aussi quelques-uns que j’ai coécrits avec Arthur et on va continuer à faire comme ça car ça fonctionne super bien.

Pour la sortie de ce disque, il y a beaucoup de date de Grenoble et les environs, est-ce que c’est un peu plus stressant de jouer chez soi ?

Oui. Pour l’instant on cale des dates comme on peut car nous n’avons pas de tourneur et c’est donc forcément près de chez nous. Du coup, c’est vrai que quand on joue à Paris ou ailleurs, nous sommes un peu plus détendus que quand c’est chez nous. C’est beaucoup plus stressant à domicile, là c’est pareil pour la sortie du disque, il va y avoir un gros buzz à Grenoble et j’ai un peu le trac.

 

Le Mediateaseur remercie Mayor et Arthur pour leur décontraction et leur simplicité. L’album Thérapie de troupe est dans les bacs et nous vous le conseillons. Nous vous laissons avec la session acoustique de Sous la lune.