Ed. Seuil
Cessons de nous raconter des histoires sur « la crise » ! Et regardons de face le cœur du problème qui se pose à la société humaine en ce début du XXIe siècle : les contraintes écologiques interdisent que le niveau de vie occidental se généralise à l’échelle du monde. Il devra donc baisser pour que chacun ait sa juste part. Autrement dit, l’appauvrissement de l’Occident est inéluctable.
Comment allons-nous vivre cette mutation : en changeant nos sociétés pour nous adapter au mieux à ce nouveau monde, ou en nous opposant au sens de l’histoire, au prix d’un déchaînement de la violence ?
Extraits :
« La dépendance économique née de la mondialisation assure qu’un événement régional majeur se répercutera au long des chaînes internationales du commerce et de l’échange. (…) Personne ne saurait échapper au sort commun. Tous se sauvent, ou tous périssent ».
« Les pays riches doivent réduire leur consommation matérielle. Mais la grande convergence signifie l’égalité, et donc le partage des responsabilités. (…)L’avenir dépend de nous ».
En couverture : œuvre de Sérgio Bello, Les Enfants terribles