Guinée

Pourquoi le professeur Alpha Condé a quitté le G8, avant l’ouverture officielle ? Finalement l’argent n’achète pas tout, et entre lui et Tony Blair, c’est apparemment terminé

Une bien curieuse révélation, que celle que vient proposer, ce site d’information Guinéenne, à travers ce lien ci-dessus répertorié, comportant une enquête explosive, sur le récent déplacement du président Guinéen, ainsi que son départ précité au sommet du G8, qui se tient en Irlande nord le 17 et 18 juin 2013.

En effet, cet article qui se penche sur un des innombrables tollés, dans la gestion du pays, par Alpha Condé, depuis son accession au pouvoir, n’a à mon sens, rien de surprenant, puis qu’on constate effectivement que la Guinée, n’a nullement rompue avec les effets d’annonce, y compris, une administration protocolaire des déplacements du président, assez erronée, du moins à en croire, l’analyse découlant des reflux, de certaines pratiques, héritées des gouvernements précédents, lesquelles pratiques, dont on aura du mal d’ailleurs, à extirper des arcanes de l’état, du moment que les hommes aux affaires y tirent leur légitimité, lesquelles? et savoir-faire d’antan, et que le président peine à imposer un climat digne de coopter les cadres compétents, dans un dilemme des plus totaux, puis que, pour avoir porté un discours axé de tout temps sur la lutte contre la corruption, la mal gouvernance, le respect des droits de l’homme et une certaine rationalisation de la gestion financière des structures économiques, par le biais d’une transparence accrue au sommet de l’état, on s’aperçoit à présent, qu’il se retranche de plus en plus aux antipodes de ses valeurs, vertus et idéaux.

Par ailleurs, je crois à raison, que Tony Blair, ne peut faire l’objet d’une critique ciblée, en partant du principe selon lequel, il ne fait que faire valoir sa compétence, contre rémunération, contrairement au Pr Alpha Condé, avec ses acolytes, dont les responsabilités viennent confirmer l’approche, y compris la vision de la stratégie à déployer, afin de demeurer constant sur la scène internationale, lors des grands sommets, puis que l’une des prétentions de Alpha Condé, est d’avoir un carnet d’adresses suffisamment fournit, pour accroître la capacité d’attractivité du pays, un pays complètement absent du concert des nations.

Ainsi, à faire croire que Alpha Condé a reçu, une invitation officielle du premier ministre Anglais pour participer au sommet du G8 et que le président se retrouve finalement bloqué aux portes du sommet, pour intrusion puis qu’il n’avait aucune raison d’y être présent, n’a été en somme, qu’un effet d’annonce de trop de la présidence Guinéenne, qui n’a pas tenue à éclairer les Guinéens, sur les démarches entamées en vue de négocier une probable qui se veut d’ailleurs hypothétique, participation du chef de l’état au G8, ce qui aurait été compréhensible, au vue de la position du pays sur la scène internationale, y compris le déficit institutionnel actuel, que vit le pays, les tractations autour de l’organisation des élections législatives, l’opacité des termes de certains contrats négociés par le gouvernement Guinéen, j’en passe….

Par conséquent, il faut noter que la supposée volonté du Pr Alpha Condé, de conduire le pays, vers la stabilité politique, amorcer le développement économique et consolider le tissu social, ne peut en toute lucidité qu’être obstruée par une succession de prises à partie facilement orchestrables, et encore moins recevoir d’échos favorables, au niveau des forces vives de la nation, du moins ceux en quêtes d’une prééminence de la compétence, la moralisation de la gestion des deniers publics et l’incarnation d’une Guinée débarrassée de ses maux de toujours, car à voir et revoir, pourquoi pas scruter le schéma de gouvernance politique et économique, du Pr Alpha Condé, on sent s’abattre une nuée de dissemblances aussi bien en approche des difficultés, que la gestion courante, du fait de l’absence totale de linéarité dans les actes posés.

Il en résulte par effet de causalité, que le pays n’a pas bougé d’un iota, depuis l’alternance politique qui mena le plus vieux opposant Guinéen sur l’autel du pouvoir, et qui se révèle aujourd’hui, à l’opposé de ses prétentions initiales, suite à une somme de présupposés érodant au point de dissimuler les acquis, dans un vaste tripatouillage, entretenus et esquissés par une bien nuisible tribulation.