Royaume-Uni : l'association entre universités, startups et entreprises porte ses fruits

Publié le 18 juin 2013 par Pnordey @latelier

Grâce à l'aide apportée par des universités comme celle de Kingston, un grand nombre d'étudiants parviennent à créer leur startup et à collaborer avec de grosses entreprises, de plus en plus séduites par la recherche collaborative.

Les données recueillies pour l'année académique 2011-2012 montrent une augmentation continue de l'échange de connaissances entre les établissements d'enseignement supérieur au Royaume-Uni et les secteurs public, privé et tertiaire. Le taux de croissance est d'environ 4% passant de 3,3 millions de livres à 3,4 millions, selon l'étude «The higher education – Business ans Community Interaction Survey : 2011-2012 ». Le conseiller du Premier ministre dans le domaine de l'entreprise : Lord Young Graffham, a par ailleurs souligné le rôle important que les universités ont joué en aidant les startups à s'épanouir. Il est donc important que le gouvernement anglais augmente le financement dédié aux nouvelles entreprises et cherche de nouvelles manières de soutenir les entrepreneurs fraîchement diplômés.

Une collaboration entre les startups et les entreprises

Ainsi, l'étude révèle que les université au Royaume-Uni ont rapporté 3,4 milliards de livres en 2011-2012 à travers les services dédiés aux entreprises, en commercialisant de nouvelles connaissances par exemple ou en délivrant une formation professionnelle et des conseils. De plus, l'engagement des startups avec les grandes entreprises a augmenté d'environ 5% dans l'ensemble, avec une hausse notable (6%) des recettes dans les contrats spécialisés dans la recherche passant ainsi de 343 millions de livres à 365 millions. Les organisations publiques et le secteur tertiaire ont également augmenté leur engagement avec les universités (5% en moyenne), en particulier dans le domaine de la recherche, du conseil, de la formation et de l'accès à la priorité intellectuelle. Ainsi, de nombreuses organisations qui possèdent des partenariats avec des établissements d'enseignement supérieur montrent que l'engagement direct dans la recherche collaborative est particulièrement appréciée pour susciter de nouvelles idées et de nouvelles approches.

Le cas de l'université de Kingston

Par ailleurs, en aidant 544 startups à se lancer, l'université Kingston est la faculté qui aide le plus grand nombre de startups créées par des étudiants à naître. Mais si l'on en croit le professeur et vice-chancelier Julius Weinberg, cela est mérité car       « l'université de Kingston a longtemps été une force motrice dans la promotion de l'innovation […] soit exactement ce dont le pays a besoin en période de récession. » Prenons par exemple le cas de Neomi Bennett, ancienne étudiante de Kingston, qui a monté sa startup spécialisée dans l'aide vitale pour les personnes ayant des problèmes de mobilité : Neoslip. Grâce à l'aide de son université, elle vend désormais son produit à travers le monde et admet que cela n'aurait pas été possible seule, car « Kingston a joué un rôle crucial en transformant son invention en une entreprise florissante ».