Une blogosphère culinaire, une verrine au chou-fleur, et un séjour prochain en Franche-Comté...
Là je suis bien contente car je vais vous donner des informations non exclusivement comestibles (quoique, en cherchant bien, le fond reste le même !). Tout d'abord, j'ai envie de vous faire découvrir, si ce n'est déjà fait, le jeu de la bogosphère culinaire. Quézako ? Il s'agit d'un répertoire des blogs culinaires, répertoire électronique initié par Dominique -je fais des rimes-, auteure du désormais fameux blog cuisine passion, qui permet de mettre un lieu sur un blog, à défaut d'un visage et encore moins fréquemment d'une voix ! Qu'importe, les devants sont pris et l'entreprise est déjà une usine à succès. Je tiens personnellement à saluer ce type d'initiative très fédératrice et vraiment sympa. S'il vous plaît également de vous inscrire sur ce (g)astronomique annuaire, rendez-vous très vite à la diabolique adresse indiquée comme suit : http://cuisineplurielle.canalblog.com/archives/2007/12/03/7098349.htm. Sur cuisine passion, pour ce billet, une fois n'est pas coutume, un globe terrestre et des cartes géographiques prennent la place des espumas et autres gaspachos printaniers. Je donne moi-même en permanence le lien sur mon blog car ce repérage géographique m'est très utile et j'aime quand les choses sont imagées. J'ai pour l'instant deux illustrations qui caractérisent ma nouvelle ville, Tours (Indre-et-Loire, région Centre). Ces photographies ont été prises au Jardin Botanique, situé à la jonction entre la cité Tourangelle et l'ancien faubourg de La Riche, aujourd'hui commune de l'agglomération tourangelle, où nous avons failli habiter. La première image représente les fleurs du grand Paulownia, arbre gigantesque et superbe ; la seconde des tulipes, dont les massifs regorgent depuis quelques semaines. Le Jardin Botanique étant mon lieu de promenade quotidien (car babychou raffole des canards et aujourd'hui le cabri a grimpé sur le haut de la poussette), je décris par le menu floral la ville de Tours qui révèle mille autres richesses que je développerai ultérieurement.
Mais pour l'heure, revenons à nos moutons du jour : la verrine au chou-fleur, qui se sert en apéritif ou en entrée, c'est selon. Elle permet de consommer du chou-fleur malgré sa petite quantité, ce qui ravira les plus réfractaires. En tous cas, pour obtenir environ 1 litre de cette crème, il vous faut :
500 g de chou-fleur
100 g de ricotta
1 dl de lait
1 dl de bouillon de légumes (bio)
1 pincée de noix de muscade
fleur de sel
poivre du moulin
Lavez les bouquets de chou-fleur, détaillez-les en lamelles, faites cuire au cuit-vapeur 15-20 minutes. Cette cuisson a l'heureux avantage d'éviter que le chou-fleur ne se gorge d'eau. Laissez refroidir. Mixez tous les ingrédients de la susdite liste, de "chou-fleur" à "muscade" jusqu'à l'obtention d'une pâte lisse. Réajustez l'assaisonnement si nécessaire. Déposez dans des verrines et maintenez au frais jusqu'au moment de servir. Assaisonnez de nouveau et décorez avec la fleur de sel et un tour de poivre du moulin.