Car, chacun le sait, la violence c’est le fascisme, cela nous est rabâché à longueur d’antenne dans le grand spectacle médiatico-politique qui tient lieu aujourd’hui d’actualités. La mort du jeune Méric ne pouvait pas mieux tomber pour ces virtuoses de l’illusionnisme. Qu’importe qu’aujourd’hui l’on sache que, dans la rixe fatale invoquée, il n’y eut pas intention de tuer. Au contraire de la tentative d’assassinat au cutter d’un militaire à La Défense par un islamiste – acte prémédité, celui-là, et autrement plus préoccupant pour la société française. Qu’importe aussi que la vraie violence s’exerce au quotidien contre nos compatriotes, telle la mort, le 4 juin dernier à Châlons-en-Champagne, d’un élève ingénieur tué à coups de poing pour une cigarette. Meurtre odieux et si tristement banal de nos jours, complètement passé sous silence. Peu chaut d’ailleurs à ces arbitres de la pensée correcte que vous croyiez ou non l’antienne, plus la ficelle sera grosse, mieux ce sera. Car, derrière ces grotesques tartarinades, se profile l’insidieuse manipulation politicienne amorcée avec le « mariage pour tous ». Bien loin de l’apaisement revendiqué, la multiplication des conflits, la stratégie de la tension permanente, les dérapages brutaux, voilà la combine pour « tailler en pièces », non pas un fascisme opportunément ressuscité, mais la droite parlementaire. Cette prétendue droite à l’inculture politique crasse, qui s’empêtre à la moindre insinuation de collusion avec le Diable, que l’on fait lever comme un seul homme à la mémoire d’un gauchiste et que l’on traite impunément d’indigne dès qu’elle bredouille quelque parenté de l’extrême gauche avec la violence. Dans notre système bipolaire, c’est cette droite qui est perçue comme l’obstacle à la réélection de Hollande en 2017. Le mariage gay avait dégagé la voie, l’instrumentalisation de l’antifascisme et bientôt le vote des étrangers achèveront l’implosion de l’UMP au profit du Front national. Tel est le calcul de nos finauds prestidigitateurs. Ce ne sont pas les JNR que monsieur Ayrault veut dissoudre, c’est l’UMP.Et au vu des piteuses circonvolutions de cette formation, la martingale a tout d’une pioche gagnante. Face au FN en 2017, les élections seront verrouillées, pense-t-on. Mais si l’escamotage tournait au vinaigre ? À jouer avec le feu…
Publié le 16 juin 2013 sur le site Bd Voltaire
Ce qu’il y a de bien, dans la France hollandaise, c’est que, si le show y est aussi permanent qu’avec celle de Sarkozy, au moins est-il moins flashy, plus sépia. Photos jaunies et bande-son des années 30, Jean-Marc Ayrault, verbe haut et poigne à l’avenant, nous refait le coup des ligues factieuses et de la République en péril. Dissolution des JNR, de Troisième Voie, et, pourquoi pas, de l’extrême droite tout entière : le « fascisme » n’a plus qu’à numéroter ses abattis.
Car, chacun le sait, la violence c’est le fascisme, cela nous est rabâché à longueur d’antenne dans le grand spectacle médiatico-politique qui tient lieu aujourd’hui d’actualités. La mort du jeune Méric ne pouvait pas mieux tomber pour ces virtuoses de l’illusionnisme. Qu’importe qu’aujourd’hui l’on sache que, dans la rixe fatale invoquée, il n’y eut pas intention de tuer. Au contraire de la tentative d’assassinat au cutter d’un militaire à La Défense par un islamiste – acte prémédité, celui-là, et autrement plus préoccupant pour la société française. Qu’importe aussi que la vraie violence s’exerce au quotidien contre nos compatriotes, telle la mort, le 4 juin dernier à Châlons-en-Champagne, d’un élève ingénieur tué à coups de poing pour une cigarette. Meurtre odieux et si tristement banal de nos jours, complètement passé sous silence. Peu chaut d’ailleurs à ces arbitres de la pensée correcte que vous croyiez ou non l’antienne, plus la ficelle sera grosse, mieux ce sera. Car, derrière ces grotesques tartarinades, se profile l’insidieuse manipulation politicienne amorcée avec le « mariage pour tous ». Bien loin de l’apaisement revendiqué, la multiplication des conflits, la stratégie de la tension permanente, les dérapages brutaux, voilà la combine pour « tailler en pièces », non pas un fascisme opportunément ressuscité, mais la droite parlementaire. Cette prétendue droite à l’inculture politique crasse, qui s’empêtre à la moindre insinuation de collusion avec le Diable, que l’on fait lever comme un seul homme à la mémoire d’un gauchiste et que l’on traite impunément d’indigne dès qu’elle bredouille quelque parenté de l’extrême gauche avec la violence. Dans notre système bipolaire, c’est cette droite qui est perçue comme l’obstacle à la réélection de Hollande en 2017. Le mariage gay avait dégagé la voie, l’instrumentalisation de l’antifascisme et bientôt le vote des étrangers achèveront l’implosion de l’UMP au profit du Front national. Tel est le calcul de nos finauds prestidigitateurs. Ce ne sont pas les JNR que monsieur Ayrault veut dissoudre, c’est l’UMP.Et au vu des piteuses circonvolutions de cette formation, la martingale a tout d’une pioche gagnante. Face au FN en 2017, les élections seront verrouillées, pense-t-on. Mais si l’escamotage tournait au vinaigre ? À jouer avec le feu…
Car, chacun le sait, la violence c’est le fascisme, cela nous est rabâché à longueur d’antenne dans le grand spectacle médiatico-politique qui tient lieu aujourd’hui d’actualités. La mort du jeune Méric ne pouvait pas mieux tomber pour ces virtuoses de l’illusionnisme. Qu’importe qu’aujourd’hui l’on sache que, dans la rixe fatale invoquée, il n’y eut pas intention de tuer. Au contraire de la tentative d’assassinat au cutter d’un militaire à La Défense par un islamiste – acte prémédité, celui-là, et autrement plus préoccupant pour la société française. Qu’importe aussi que la vraie violence s’exerce au quotidien contre nos compatriotes, telle la mort, le 4 juin dernier à Châlons-en-Champagne, d’un élève ingénieur tué à coups de poing pour une cigarette. Meurtre odieux et si tristement banal de nos jours, complètement passé sous silence. Peu chaut d’ailleurs à ces arbitres de la pensée correcte que vous croyiez ou non l’antienne, plus la ficelle sera grosse, mieux ce sera. Car, derrière ces grotesques tartarinades, se profile l’insidieuse manipulation politicienne amorcée avec le « mariage pour tous ». Bien loin de l’apaisement revendiqué, la multiplication des conflits, la stratégie de la tension permanente, les dérapages brutaux, voilà la combine pour « tailler en pièces », non pas un fascisme opportunément ressuscité, mais la droite parlementaire. Cette prétendue droite à l’inculture politique crasse, qui s’empêtre à la moindre insinuation de collusion avec le Diable, que l’on fait lever comme un seul homme à la mémoire d’un gauchiste et que l’on traite impunément d’indigne dès qu’elle bredouille quelque parenté de l’extrême gauche avec la violence. Dans notre système bipolaire, c’est cette droite qui est perçue comme l’obstacle à la réélection de Hollande en 2017. Le mariage gay avait dégagé la voie, l’instrumentalisation de l’antifascisme et bientôt le vote des étrangers achèveront l’implosion de l’UMP au profit du Front national. Tel est le calcul de nos finauds prestidigitateurs. Ce ne sont pas les JNR que monsieur Ayrault veut dissoudre, c’est l’UMP.Et au vu des piteuses circonvolutions de cette formation, la martingale a tout d’une pioche gagnante. Face au FN en 2017, les élections seront verrouillées, pense-t-on. Mais si l’escamotage tournait au vinaigre ? À jouer avec le feu…