A l’heure où tout est digital, les marques et les médias dits traditionnels n’ont d’autre choix que de se réinventer. Penchons-nous sur ce phénomène.
L’ère du numérique
Au moment où le géant Google est en passe de numériser la planète, les médias se voient aujourd’hui contraints de devenir des marques, et les marques des médias. Certaines d’entre elles n’ont d’ailleurs pas attendu le grand BOOM d’Internet pour endiguer la vague et ainsi créer leurs propres médias.
Leroy Merlin et son magazine « Du côté de chez vous« , Michelin et son très réputé guide du même nom ou encore la lessive Dash avec ses mini-soaps opéras, sont tous autant d’exemples précurseurs d’un genre nouveau.
Le Web tel un miroir
L’avènement d’Internet aura permis aux marques de produire directement, et sans intermédiaire, des contenus destinés à leurs consommateurs. Dorénavant, les marques-médias produisent constamment du contenu éditorial et/ou ludique via leur blog, leur site, leurs applications mobiles, leur page Facebook, leur compte Twitter, leurs chaîne Youtube ou leur tableau sur Pinterest.
Quid des médias? Ils sont à leur tour devenus des marques; des médias-marques. En recourant aux stratégies commerciales de leurs annonceurs, les médias traditionnels peuvent dès lors mieux communiquer leur identité et réaffirmer leur positionnement: tous doivent redéfinir leur raison d’être online et offline.
Désormais, le rapport de force semble s’être inversé. Indispensable hier pour les marques, la pub est aujourd’hui vitale pour les médias. Voilà pourquoi les frontières entre le rédactionnel et le publicitaire s’étiolent chaque jour un peu plus… Vous suivez?
The deal: Win-win
Dans ces circonstances, les plus gros peuvent négocier d’égal à égal. Dans le cas de la télévision numérique, l’annonceur monétise ses fichiers clients d’une part, et la chaîne accroît alors son audimat, tout en cédant ses autres espaces publicitaires aux plus offrants.
Bref, le bras de fer Medias vs. Marques en est encore à ses prémices: lequel aura raison de l’autre?