Je ne vous apprendrai rien en vous racontant la bévue sidérante de Jean-Pierre Elkabbach, directeur d’Europe 1, qui a fait annoncer hier au journal de 19 heures de sa station une terrible fausse nouvelle : le « décès » de Pascal Sevran, un des animateurs fétiches de France 2.
Selon l’article de Libération, ce grand homme de presse autoproclamé aurait donc usé de son pouvoir hiérarchique pour faire passer une info non vérifiée. Inutile de dire que ce scoop populaire à souhait n’avait d’autre but que faire de l’audience. Une audience dont Europe 1 a bien besoin, justement.
Très contesté dans sa direction de la chaîne et traînant derrière lui de nombreux échecs, voici maintenant notre homme se jouant d’un principe de base du journalisme : vérifier l’info. Mais quelle mouche l’a piqué ?
Elkabbach est chaque fois parvenu à rebondir après ses échecs mais cette grossière faute risque bien de l’entraîner en enfer médiatique. Il ne lui restera dès lors plus qu’à écrire ses mémoires ou chercher de l’embauche au Nouvel Obs.
Le titre du billet, vous l’aurez compris, est dédié au regretté Georges Marchais, la bête noire de JPE à ses débuts.