Votre storytelling est-il vendeur ?

Publié le 18 juin 2013 par Dangelsteph

Il n’est pas si facile de construire son storytelling, de trouver des histoires à raconter pour illustrer des propos, et mieux encore, les faire comprendre, mais admettons que ce soit le cas. Voilà, vous y avez passé du temps, mais vous avez, là, une petite banque d’histoires indexées à pouvoir raconter.

Mais que valent ces histoires et votre storytelling par la même occasion ?

Pour le savoir, il n’y a pas 36000 solutions, il faut que vous vous posiez certaines questions, que voilà.

Vous êtes-vous placé dans un contexte vendeur-acheteur ?

Autrement dit, vous êtes-vous mis dans la peau d’un acheteur éventuel (de votre produit, votre marque ou votre personne) ? Cette histoire est-elle de nature à modifier votre façon de voir les choses, si vous étiez un consommateur, un client ?

Cette histoire est-elle mémorable ? Est-ce qu’un passant pris au hasard serait capable de vous répéter cette histoire juste après que la lui ayez racontée ?

Y’a-t-il de l’engagement dans cette histoire ? Est-ce que le personnage principal a un problème suffisamment important avec un “méchant”, pour que l’histoire ne soit pas ennuyeuse ?

Cela nous amène à une deuxième question :

Votre histoire est-elle ennuyeuse ?

Le contraste dans votre histoire, est-il suffisamment accentué ? Il faut savoir grossir le trait (tout en restant authentique, véridique) : cela revient à travailler les extrêmes de l’histoire, la relation entre l’avant et l’après de la solution que vous apportez au problème de votre auditoire. Si elle n’a pas pour but de présenter une solution à un problème, une histoire n’a effectivement aucun intérêt. Votre auditoire n’est pas là pour être diverti.

Avez-vous bien ramené les choses au niveau d’un impact palpable, tangible pour l’auditoire ? L’abstraction n’est pas de mise avec le storytelling. Le problème et la solution doivent être présentés de manière très illustrée, avec des exemples très concrets de leur impact sur la vie de l’auditoire.

N’allez-vous pas trop vite vers la résolution de l’histoire ? C’est un défaut naturel : accentuer ce qui est plaisant, en passant (trop) vite sur tout ce qui est déplaisant. Une histoire est faite de complications et d’une solution apportée à ces complications. Les complications doivent être exposées largement, pour donner plus de poids à la solution.

D’où, une troisième question :

Votre histoire est-elle centrée ?

Il semblerait que les gens prononcent environ 150 mots à la minute. 300 mots est donc un maximum pour une histoire qui doit être racontée à l’oral, ce qui équivaut donc à 2 minutes de parole (j’ai toujours été bon en maths !). Une histoire est en effet destinée à générer une conversation : ce ne doit en aucun cas être un monologue.

La ligne directrice est-elle toujours suivie ?
Une histoire, c’est un axe de communication, un message. Tout ce qui ne contribue pas au message doit être écarté. Tout doit être au service de ce changement qui opère, entre le problème et ses conséquences et la solution apportée avec tous ses bienfaits.

Votre histoire porte-t-elle bien sur un seul et unique sujet ? Aborder plusieurs sujets dans une histoire, c’est à coup sûr noyer le message principal.

Suivez ces quelques conseils et vous serez sur la bonne voie.

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