Mais pourquoi être snob ?

Histoire de se mettre d’accord sur cette notion de snobisme, commençons par la définition du Larousse :

snob :

• Qui affecte et admire les manières, les opinions qui sont en vogue dans les milieux qui passent pour distingués et qui méprise tout ce qui n’est pas issu de ces milieux.

Voilà, les choses sont claires.

Il y a la masse, la basse populace d’un côté et de l’autre cette élite qui s’estime supérieure, tellement plus in, plus au fait de toutes les dernières nouveautés en terme de mode et de culture en général…

Ah ?

Mais pourquoi tant de mépris ?

Qu’on puisse souhaiter s’élever socialement je peux le comprendre, mais pourquoi cela devrait-il passer par le rejet de ses origines et du dédain envers ceux qui n’ont pas le même souhait ?

Désolée mais je ne pige pas comment quelqu’un qui se croie en quelque sorte appartenir à une avant garde culturelle, qui pense avoir particulièrement bon goût puisse être aussi ridiculement stupide en méprisant ceux qui ne possèdent pas leurs codes de langage et de style.

Enfin bref, tout ça pour dire que les snobinards de tous bords ne valent guère mieux que des petits nazillons fort prétentieux et imbus de leur petite personne. Le snobisme m’évoque une certaine forme de racisme anti-pauvre et un retour au système des castes indiennes.

C’est bien beau de porter le dernier vêtement à la mode, de lire les auteurs en vogue dans leur langue natale… Mais au lieu de rire de tous ces gueux qui ne parlent ni grec, ni swag, ne serait-il pas plus intelligent de partager vos connaissances voire de vous ouvrir aux "cultures" des groupes que vous méprisez… Vous pourriez bien être surpris de découvrir des mondes intéressants et vous rendre compte que le bonheur (et l’excellence) ne réside(nt) pas forcément dans cet élitisme sectaire et méprisant…

À part ça, tout va très bien (madame la marquise) ; ce n’était qu’un petit billet d’humeur en passant…