Qu’est donc allé faire François Hollande dans cette galère ? Il s’est trouvé comme un élève répondant à l’interrogation d’un prof sévère, bien mal à l’aise. Les reportages étaient édifiants et grotesques. L’un montrait que la source des problèmes de logement résidait dans le trop grand nombre de normes qui empêchaient la libre édification. On nous montrait le cas de ce promoteur qui avait dû acquérir un terrain humide pour y déménager les crapauds qui auraient souffert du bétonnage. Les crapauds, un truc d’écologiste, une allusion à Duflot, bourreau de l’immobilier, et sans évocation directe du crapaud. On a nous a montré des agents publics tire-au-flanc, trop souvent malades, et le reportage consistait dans un licenciement pour de trop nombreux arrêts-maladie. Le journaliste a essayé d’allumer Hollande sur le jour de carence dans la fonction publique, mais sans jamais évoquer la fraude fiscale, ni Tapie.
L’entrepreneur était un vrai entrepreneur, personne dans l’émission n’a osé montrer les traders, les banquiers, Tapie, ou on ne sait quel grand PDG. Il fallait essayer de toucher le public avec les tribulations d’un fabricant de machines-outils, qui essayait de vendre ses machines aux russes, mais dépassé par l’organisation allemande et sa force de vente.
Quel conseiller en communication a pu lui conseiller de se rendre dans cette émission, se mettre de lui-même sous la pression des défenseurs d’un système néo-libéral ?