Interview de Maurice Nadeau par Michel Boujut Filmée par Thomas Boujut Paris Mars 2011.
La Quinzaine littéraire - 1085 du 01° au 15 juin 2013
Comme je l’ai indiqué en mon post 1, je continue la diffusion du contenu de 1984 de George Orwell. Nombre d’entre nous l’ont lu depuis très longtemps. D’autres n’y ont pas eu accès pour de multiples raisons. C’est surtout pour ceux-ci que je le porte ici (et sur mon blog :
Le ministère de la Vérité – Miniver, en novlangue1(1-Le novlangue était l’idiome officiel de l’Océania)frappait par sa différence avec les objets environnants. C’était une gigantesque construction pyramidale de béton d’un blanc éclatant. Elle étageait ses terrasses jusqu’à trois cents mètres de hauteur. De son poste d’observation, Winston pouvait encore déchiffrer sur la façade l’inscription artistique des trois slogans du Parti : LA GUERRE C’EST LA PAIX LA LIBERTE C’EST L’ESCLAVAGE L’IGNORANCE C’EST LA FORCE Le ministère de la Vérité comprenait, disait-on, trois mille pièces au-dessus du niveau du sol, et des ramifications souterraines correspondantes. Disséminées dans Londres, il n’y avait que trois autres constructions d’apparence et de dimensions analogues. Elles écrasaient si complètement l’architecture environnante que, du toit du bloc de la Victoire, on pouvait les voir toutes les quatre simultanément. C’étaient les locaux des quatre ministères entre lesquels se partageait la totalité de l’appareil gouvernemental. Le ministère de la Vérité, qui s’occupait des divertissements, de l’information, de l’éducation et des beaux- arts. Le ministère de la Paix, qui s’occupait de la guerre. Le ministère de l’Amour qui veillait au respect de la loi et de l’ordre. Le ministère de l’Abondance, qui était responsable des affaires économiques. Leurs noms, en novlangue, étaient : Miniver, Minipax, Miniamour, Miniplein. Le ministère de l’Amour était le seul réellement effrayant. Il n’avait aucune fenêtre. Winston n’y était jamais entré et ne s’en était même jamais trouvé à moins d’un kilomètre. C’était un endroit où il était impossible de pénétrer, sauf pour affaire officielle, et on n’y arrivait qu’à travers un labyrinthe de barbelés enchevêtrés, de portes d’acier, de nids de mitrailleuses dissimulés. Même les rues qui menaient aux barrières extérieures étaient parcourues par des gardes en uniformes noirs à face de gorille, armés de matraques articulées. Winston fit brusquement demi-tour. Il avait fixé sur ses traits l’expression de tranquille optimisme qu’il était prudent de montrer quand on était en face du télécran. Il traversa la pièce pour aller à la minuscule cuisine. En laissant le ministère à cette heure, il avait sacrifié son repas de la cantine. Il n’ignorait pas qu’il n’y avait pas de nourriture à la cuisine, sauf un quignon de pain noirâtre qu’il devait garder pour le petit déjeuner du lendemain. Il prit sur l’étagère une bouteille d’un liquide incolore, qui portait une étiquette blanche où s’inscrivaient clairement les mots « Gin de la Victoire ». Le liquide répandait une odeur huileuse, écœurante comme celle de l’eau-de-vie de riz des Chinois. Winston en versa presque une pleine tasse, s’arma de courage pour supporter le choc et avala le gin comme une médecine. Instantanément, son visage devint écarlate et des larmes lui sortirent des yeux. Le breuvage était comme de l’acide nitrique et, de plus, on avait en l’avalant la sensation d’être frappé à la nuque par une trique de caoutchouc. La minute d’après, cependant, la brûlure de son estomac avait disparu et le monde commença à lui paraître plus agréable. Il prit une cigarette dans un paquet froissé marqué « Cigarettes de la Victoire », et, imprudemment, la tint verticalement, ce qui fit tomber le tabac sur le parquet. Il fut plus heureux avec la cigarette suivante. Il retourna dans le living-room et s’assit à une petite table qui se trouvait à gauche du télécran. Il sortit du tiroir un porte-plume, un flacon d’encre, un in-quarto épais et vierge au dos rouge et à la couverture marbrée. Le télécran du living-room était, pour une raison quelconque, placé en un endroit inhabituel. Au lieu de se trouver, comme il était normal, dans le mur du fond où il aurait commandé toute la pièce, il était dans le mur plus long qui faisait face à la fenêtre. Sur un de ses côtés, là où Winston était assis, il y avait une alcôve peu profonde qui, lorsque les appartements avaient été aménagés, était probablement destinée à recevoir des rayons de bibliothèque. Quand il s’asseyait dans l’alcôve, bien en arrière, Winston pouvait se maintenir en dehors du champ de vision du télécran. Il pouvait être entendu, bien sûr, mais aussi longtemps qu’il demeurait dans sa position actuelle, il ne pourrait être vu. C’était l’aménagement particulier de la pièce qui avait en partie fait naître en lui l’idée de ce qu’il allait maintenant entreprendre. Mais cette idée lui avait aussi été suggérée par l’album qu’il venait de prendre dans le tiroir. C’était un livre spécialement beau. Son papier crémeux et lisse, un peu jauni par le temps, était d’une qualité qui n’était plus fabriquée depuis quarante ans au moins. Winston estimait cependant que le livre était beau- coup plus vieux que cela. Il l’avait vu traîner à la vitrine d’un bric-à-brac moisissant, dans un sordide quartier de la ville (lequel exactement, il ne s’en souvenait pas) et avait immédiate- ment été saisi du désir irrésistible de le posséder. Les membres du Parti, normalement, ne devaient pas entrer dans les boutiques ordinaires (cela s’appelait acheter au marché libre), mais la règle n’était pas strictement observée, car il y avait différents articles, tels que les lacets de souliers, les lames de rasoir, sur lesquels il était impossible de mettre la main autrement. Il avait d’un rapide coup d’œil parcouru la rue du haut en bas, puis s’était glissé dans la boutique et avait acheté le livre deux dollars cinquante. Il n’avait pas conscience, à ce moment-là, que son désir impliquât un but déterminé. Comme un criminel, il avait emporté dans sa serviette ce livre qui, même sans aucun texte, était compromettant. Ce qu’il allait commencer, c’était son journal. Ce n’était pas illégal (rien n’était illégal, puisqu’il n’y avait plus de lois), mais s’il était découvert, il serait, sans aucun doute, puni de mort ou de vingt-cinq ans au moins de travaux forcés dans un camp. Winston adapta une plume au porte-plume et la suça pour en enlever la graisse. Une plume était un article archaïque, rare- ment employé, même pour les signatures. Il s’en était procuré une, furtivement et avec quelque difficulté, simplement parce qu’il avait le sentiment que le beau papier crémeux appelait le tracé d’une réelle plume plutôt que les éraflures d’un crayon à encre. À dire vrai, il n’avait pas l’habitude d’écrire à la main. En dehors de très courtes notes, il était d’usage de tout dicter au phonoscript, ce qui, naturellement, était impossible pour ce qu’il projetait. Il plongea la plume dans l’encre puis hésita une seconde. Un tremblement lui parcourait les entrailles. Faire un trait sur le papier était un acte décisif. En petites lettres maladroites, il écrivit : 4 avril 1984 Il se redressa. Un sentiment de complète impuissance s’était emparé de lui. Pour commencer, il n’avait aucune certitude que ce fût vraiment 1984. On devait être aux alentours de cette date, car il était sûr d’avoir trente-neuf ans, et il croyait être né en 1944 ou 1945. Mais, par les temps qui couraient, il n’était possible de fixer une date qu’à un ou deux ans près. Pour qui écrivait-il ce journal ? Cette question, brusque- ment, s’imposa à lui. Pour l’avenir, pour des gens qui n’étaient pas nés. Son esprit erra un moment autour de la date approximative écrite sur la page, puis bondit sur un mot novlangue : double-pensée. Pour la première fois, l’ampleur de son entre- prise lui apparut. Comment communiquer avec l’avenir. C’était impossible intrinsèquement. Ou l’avenir ressemblerait au pré- sent, et on ne l’écouterait pas, ou il serait différent, et son enseignement, dans ce cas, n’aurait aucun sens.
(A suivre) °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Jeudi dernier j'ai pris le TGV pour Paris. J'y ai passé trois jours. L'objet de ce déplacement était l'enregistrement d'une émission de télévision à Berbère TV. J'ai été invité par Youssef Zirem dans le cadre de son émission "Graffiti". Nous avons, pendant 52 minutes parlé de mon dernier roman, La folle d'Alger. La diffusion de l'émission est prévue pour ce soir mardi 11 juin à 20h30. Pour le reste, j'ai pris beaucoup de photos...
J'ai passé plus de deux heures dans le Louvre, notamment dans le pavillon des arts de l'Islam. Fantastique...
Je suis également allé faire un tour à Beaubourg...
Je ne pouvais laisser le plus grand cinéma d'Europe... Le REX.
Sur la place Saint Sulpice les poètes s'étaient donné rendez-vous.
Le bateau ivre (1871)http://rimbaudexplique.free.fr/poemes/bateau.html
Le Bateau ivre
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.
Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.
La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Dix nuits, sans regretter l'œil niais des falots !
Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.
Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;
Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !
Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !
J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !
J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !
J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !
J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !
J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et des lointains vers les gouffres cataractant !
Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !
J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
− Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.
Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...
Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !
Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;
Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;
Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;
Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette l'Europe aux anciens parapets !
J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
−Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et
t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?
Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
O que ma quille éclate ! O que j'aille à la mer !
Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.
Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
Arthur Rimbaud – 1871
On: http://abardel.free.fr
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Dans sa lettre du 15 mai
1871 à Paul Demeny, Rimbaud expose son programme poétique : "Je dis qu'il
faut être voyant, se faire voyant. Le poète se fait voyant par un long, immense
et raisonné dérèglement de tous les sens". Ainsi, "il arrive à
l'inconnu, et quand, affolé, il finirait par perdre l'intelligence de ses
visions, il les a vues". Le Bateau ivre, écrit la même année,
apparaît comme la transposition allégorique de ce programme. Les cinq premières
strophes racontent comment un bateau rompt ses amarres : c'est le poète rompant
avec les normes de la poésie, les conventions de la morale, l'idéologie
dominante de la société. Les strophes 6 à 17 évoquent les aventures maritimes
étourdissantes de l'épave à la dérive : c'est le poète arrivant "à
l'inconnu". Enfin, les strophes 18 à 25 disent l'épuisement du narrateur
et sa nostalgie du vieux monde : c'est le moment où, "affolé", le
"voyant" doit se résigner à "crever" ("dans son bondissement
par les choses inouïes et innombrables", comme dit la lettre), abandonner
ses visions avec la consolation de les avoir vues. "Le Bateau ivre,
comme tant de poèmes de Rimbaud, est la victoire de la lucidité sur un premier
élan d'espoir" (Yves Bonnefoy, Rimbaud par lui-même).
L'écriture du poème est elle-même conçue comme
une illustration du "dérèglement de tous les sens". Rimbaud s'appuie
sur un canevas réaliste relativement simple, une série de tableaux de mer
inspirés par ses lectures (il n'avait − à 17 ans − jamais vu la mer) : reflets du soleil à la surface des
eaux (strophes 6 et 7), accidents atmosphériques (strophe 8), coucher du soleil
(strophe 9), la nuit et l'aube sur l'océan (strophe 10), etc. Mais cet
enchaînement de "marines", ce diorama (note1) de la mer,
est alternativement emballé et rompu par le défilé précipité des tableaux. Le
Bateau ivre entraîne le lecteur dans un ballet aux changements de décor
étourdissants. Les déplacements de la césure et la surprise des enjambements
impriment au poème l'allure titubante qui convient à son sens. Sous l'effet de
l'irréalisme brutal des images, le spectacle tourne au fantastique. La mer
devient symbole de l'Inconnu. Le naufrage est décrit comme la plongée
voluptueuse dans un monde édénique, où le poète peut enfin habiter "dans
la plénitude du grand songe" (lettre du 15 mai 1871.) Toutes les ressources
du langage poétique sont mises à contribution pour entraîner le lecteur dans
cette fête des sens et lui donner l'impression du nouveau : rythmes, jeux de
sonorités, couleurs crues, associations de mots inattendues, mots rares ou
inventés, effets synesthésiques, métaphores insolites.
Cette allégorie de la révolte qu'est le "Bateau
ivre" fonctionne simultanément sur le plan psychologique (rupture avec la
docilité et la naïveté de l'enfance), littéraire (invention d'une poésie
nouvelle) et politique (rupture avec le Vieux Monde, symbolisé par
« l’Europe aux anciens parapets »). Sous ce dernier aspect, le poème
de l'été 1871 qu'est le "Bateau ivre" peut être considéré comme un tombeau
de la Commune. Le poète suggère cette hypothèse en plaçant à un endroit
stratégique, à l'extrême fin de son texte, une évocation des "yeux
horribles des pontons". On sait en effet qu'au lendemain de la semaine
sanglante (21-28 mai 1871), ceux qui n’avaient pas été fusillés par les
Versaillais furent entassés dans ces prisons flottantes qu’étaient les
"pontons". En terminant son texte sur cette allusion très politique,
Rimbaud ne laisse aucun doute sur sa volonté d’en éclairer le texte tout
entier. Le bateau, dont le vers 41 nous dit qu’il a « suivi, des mois
pleins, […] la houle à l’assaut des récifs », représente bien ce jeune
communard que fut Rimbaud, spectateur probablement passif (verbe
« suivre ») mais enthousiaste de l’épisode révolutionnaire, lequel
épisode révolutionnaire trouve sa métaphore dans l'océan furieux.
Note1: Diorama : "Le Diorama de la rue Samson, près du Château d'Eau, établi en 1822 par Daguerre et Bouton, présentait aux spectateurs placés dans l'ombre divers tableaux sur toiles transparentes de grandes dimensions et animés par plusieurs éclairages" (j'emprunte cette note à Jean-Luc Steinmetz, dans son édition des Paradis artificiels de Baudelaire, L.P. 1326, p.137).
On: http://abardel.free.fr -----------
J'ai continué le grand tour en traversant le jardin du Luxembourg...
Notre dame, le pont encadenassé de l'Archevêché et l'Île de la Cité...
Le place de la Bastille
Les sous-sols de la gare de Lyon et ses consignes (très importantes pour un voyageur qui ne supporte pas de traîner sa ou ses valises, sacs...