Quelque part,
Au chemin tournant
Là où le ciel grandit
Là où se plissent les étoiles
Tu es ce paysage
Évoquant un monde qui s'échappe.
Le jour se lève,
L'air est un peu frais.
Sous l'horizon bleuté
Un homme marche au pas,
Dos Voûté
Sur son épaule l’ombre de sa vie.
Troublante lumière,
Elle voile ces visages d’autrefois,
Et l'on s'étonne de tant de solitude.
Le silence ferme la maison
L’usure du temps emporte les rêves froissés
Doucement,
Le plancher glisse
Dans l’endormissement.
Au milieu du jardin
Entre les pierres blanches,
Une rose fanée.
Le soir tombe
Là-bas,
Quelqu’un s’en va.