3 Doors Down is sold -out , à 19:20', une file de fans depuis l'AB jusqu'à la Bourse... le post-grunge n'est pas mort!
En 2012, lors du dernier passage de gang du Mississippi dans nos contrées ( Hof Ter Loo/ Trix), même scénario, et pourtant on ne peut pas dire que Brad Arnold and co se renouvèlent des masses, du power rock où les midtempos dominent, pas d' album studio frais pondu, mais un Greatest Hits comprenant trois nouveaux titres pour que les acharnés soient obligés de se le procurer.
Prime Circle
From Johannesburg ( South Africa): hard rock roots with a melodic side.
Des stars au pays de Nelson Mandela, le band, qui assure le support pour toute la tournée de 3 Doors Down, vient de sortir un cinquième essai, 'Evidence'.
Guitar / Vocals: vise ma casquette, Ross Learmonth Bass: Marco Gomes Drums: Dale Schnettler Lead Guitar: Dirk Bisschoff Keyboards: Neil Breytenbach.
Le drummer en éclaireur, un son énorme, le cercle au complet, ' Closure', bizarre pour entamer un gig.
Du musclé, des guitares mordantes, un soubassement rythmique d'une étanchéité à toute épreuve et un chant grunge à la Screaming Trees ou Pearl Jam.
De l'alternative metal t'as vu mes burnes, c'est du béton!
'Everything you want' tout aussi tonitruant, puis l'inévitable uplifting stadium ballad , 'Breathing, un hit majeur chez les Springboks.
Le titletrack du bébé, ' Evidence', l'archétype du hard/ post grunge mélodique, style Creed, Seether, Staind ou Live!
Seconde power ballad, ' Time kills us all', introduction au piano et déferlante de guitares.
C'est infaillible à défaut d'être super original!
A song I wrote by accident, ' She always gets what she wants', ce gars connaît ta conjugale, étrange, elle n'a jamais mentionné l'Afrique du Sud!
La nerveuse charge de la brigade légère, ' Never gonna bring us down', termine ce set apprécié !
21:00, le noir, les projecteurs de la défense antiaérienne balaient le plafond, quelques bruitages industriels, une mise en condition annonçant l'arrivée de l'escadrille: 3 Doors Down!
Entrée en matière des plus agitées, ' Time of my life' , la troupe entière, exceptée Greg Upchurch derrière ses toms et
' Duck and run' melodic mainstream rock plaisant, puis le rock anthem 'It's not my time', première plage reprise en choeur par un millier de glottes ravies.
Les midtempos se succèdent ' The road I'm on' - 'Away from the sun' - l'aimable 'Let me go', avant d'entendre Brad annoncer a new song, ' Goodbyes', un morceau construit sur le schéma connu, a strong slow tune dans le style Nickelback.
' There's a life', catégorie nice rocker, précède ' Landing in London', titre qui sur l'album ( 'Seventeen Days') reçoit le concours de Bob Seger aux vocals.
Another new tune ' One light' avant la lovesong qui a fait pleurnicher tes voisines arborant un T- Shirt au logo du groupe, ' Here without you' .
Finies les lamentations, place au costaud et enragé 'Believer'.
Une pointe d'humour, here's a little romance for you, avant de balancer le sledgehammer, 'The Better Life', l'artillerie lourde est de sortie et pilonne sauvage.
Soixante minutes ayant défilé sans que tu t'en aperçoives!
Bye, bye, my friends, we love you...
1975 voix à l'unisson scandant WE WANT MORE, ça fait du bruit, pas de réaction immédiate, coups de sifflets, beuglements bovins... avant de voir revenir Greg et une Stella, seul en piste, il attaque le titre que tout le monde attendait, ' Kryptonite', joie débordante, bras levés, on est tous des Supermen et on le fait entendre!
Et avant de nous quitter, le logique et salement rock, 'When I'm gone'.
Salut final, dos tourné au public, for the pictures, bye, bye, Brussels!