S'il n'est pas question, cette fois-ci, de libertés individuelles, l'Angleterre a, une fois de plus, démontré son non-respect des "bonnes mœurs".
Les services secrets de "Sa Majesté" auraient ainsi espionné les échanges des diplomates lors du G20 de Londres en 2009.
Alors, certes il est évident, dans notre société moderne, que les diplomates devraient prendre un minimum de précautions dans leurs échanges. Il n'est pas recommandé d'aller dans un cybercafé pour passer un message, et pourtant il semblerait que certains l'aient fait.
Mais l'exercice ne s'est pas arrêté là, puisqu'il a aussi concerné les données des Blackberry des délégations utilisant cet outil, et plus généralement l'ensemble des communications téléphoniques, tout au moins l'identité des correspondants en relation.
Cette démarche, une réussite dont les services secrets britanniques se félicitent, soulève cependant des questions d'ordre éthique. Mais depuis quand les anglais (et leurs descendants américains), champions de l'export du "fair-play" et mauvais joueurs devant l'éternel, ont-ils eut la moindre éthique ?
Quatre ans se sont écoulés depuis. Les techniques ont du progresser. Que va-t-il se passer au G8 prochain qui se tiendra en Irlande ?