Hier, mes amis, j’ai reçu une belle leçon sur la pensée positive. Je suis venue visiter Nabuko (Nono pour les intimes). Une merveilleuse amie du Japon qui file le grand amour depuis déjà plus d’un an avec le frère de l’une de mes amies. Le seul soucis: la distance. C’est beaucoup d’aller et venu en avion. Des soirées entières pour elle passées devant l’ordinateur pour communiquer par Skype. Bref! Il fallait que l’un des deux fasse le grand saut.
Ils se sont mariés et finalement c’est Nono qui a quitté son travail et qui est venu s’installer ici. Elle voulait changer de vie. C’est une décision très courageuse car il faut tout de même préciser qu’au Japon, on reste très longtemps fidèle à la même société. C’est très mal vu de changer fréquemment de travail et dans son cas cela faisait 13 ans qu’elle travaillait dans la même compagnie.
Elle nous a tous conquis avec sa douceur et sa gentillesse. Je ne me lasse jamais de venir visiter mon couple préféré pour discuter et partager nos connaissances complémentaires. Et c’est surtout, c’est un plaisir de l’écouter et de la voir évoluer.
Hier donc j’ai eu une discussion assez intéressante avec Nono. J’ai tenté de sonder son cœur, à savoir si elle aimait la vie ici. J’avais quelques inquiétudes car je connais que trop bien la situation. J’ai moi-même pour le travail dû habiter quelques années dans différents pays. Je me souviens que les premières fois, il était très difficile de s’adapter aux climats, aux mentalités et à la langue. Je déprimais et je ne cessais de porter mon attention sur les choses qui n’allaient pas, les choses qui manquaient. J’imagine alors que la transition France/Japon n’est pas évidente pour une personne qui n’avait jamais vraiment quitté Kawasaki.
Elle me confia effectivement qu’elle éprouvait déjà des difficultés notamment au niveau de la langue. Toutefois, il était clair qu’elle avait décidé de ne plus le mentionner. Non par ce qu’elle niait, simplement parce qu’elle a l’intime conviction qu’on crée ce que l’on pense. Elle m’a rappelé le fondement même de la pensée positive et l’effet qu’une simple pensée peut avoir dans nos vies.
En plus de cette belle leçon, voici quelques faits sur la pensée en général et surtout pourquoi il est si important de maintenir à l’esprit un “flow” de pensées positives. Découvrez comment elles influencent nos prises de décisions et notre vie.
Maintenir un “flow” de pensées positives
Le pouvoir de prendre des décisions
Difficile de prendre des décisions lorsqu’on est entouré de négativité.
Nous avons tous la capacité limité à prendre des décisions. Cette capacité peut se concrétiser seulement si on est empreint de volonté et cette volonté prend sa force dans la positivité. Lorsque la négativité domine notre vie, les choses ont tendance à se compliquer et chaque volonté à prendre une décision devient lourde et terrifiant.
La raison est simple. Pour vous sortir de toute négativité (que cela est : un environnement néfaste, de personnes ou vous-même lorsque vous douter de vous), vous savez que vous devez créer en mouvement. Concrètement un effort physique ou intellectuel qui vous permettra de sortir de cet état de négativité. Ce mouvement nécessite du fuel et ce fuel vous le procurez sous forme d’énergie, de calories que vous devez bruler. Après l’effort ont se sent naturellement drainé. C’est pour cela que c’est si difficile de prendre des décisions lorsqu’on est entouré de négativité.
Pourquoi la pensée positive?
Comme dit Nabuko, on crée ce qu’on pense. Portez votre attention en boucle sur une même et seule idée, vous finirez par être convaincu de sa véracité et de sa légitimité.
Faites attention à ce que vous pensez
Vous avez environ 70 000 pensées par jours. Des pensées qui se ressemblent certes, mais cela ne change rien au fait que cela fait une bonne charge de données à gérer. Ces pensées effectuent un chemin physique à travers nos neurones dans notre cerveau. Chaque pensée crée une connexion entre vos neurones. Cette connexion s’affaiblit ou se renforce selon le nombre de pensées similaires que vous répétez chaque jour.
Imaginez cette connexion comme une route de campagne. Vous est ingénieur de la route et l’on a fait appel à vos services pour déterminer si cette route demande des aménagements pour la rendre plus sécurisé, agréable et confortable aux usagers. Vous vous apercevez qu’effectivement, cette route est très fréquentée et qu’elle occasionne des embouteillages et même des accidents. Vous comprenez que vous devez à tout prix agrandir cette route, mais aussi la consolider n’est-ce pas ? C’est exactement la même chose avec vos pensées.
Chaque pensée est un véhicule et la route la connexion de neurones. Plus vous répétez la même pensée plus vous créer du trafic sur la route, plus cette route se renforcera. Vous comprenez bien le mal qu’on se fait lorsqu’on se passe en boucle des pensées négatives du genre : » je ne vaux rien » ou « je ne peux rien faire ». C’est très mauvais pour l’estime de soi.