Pan sur le bec et grand couac ! Les législatives partielles se suivent et se ressemblent, malheureusement pour le PS et rien ne semble employé pour y remédier ! Les dernières dans le fief de Cahuzac ont été une débâcle, certes attendue ! Éliminé sans possibilité de second tour. Alors c’est le temps endiablé des réactions reptiliennes en guise d’analyse. Il faut chercher la culpabilité ou la raison d’un échec. Le VERT est dans le fruit de la discorde. Un VERT pointé par Brun Leroux, furax, qui désigne comme faute politique le maintien du candidat EELV. Riposte immédiate des verts qui tiennent à rappeler que le PS perd 14790 voix en une année. Une paille ! qui empêche certainement la poutre qui est dans l‘œil de nos analystes…
Alors bien entendu Luc Carvounas, par ailleurs notre premier fédéral, a raison de tonner, tempêter cet argument que désunie la gauche ne peut que perdre. Il faut nous unir. Les forces de gauche doivent partir au combat en étant soudées. Ce ne doit pas être cet argument que Luc Carvounas a dû marteler à Patrice Bédouret (c’est du local PS val de marnais) pour le convaincre de faire campagne isolée et d’aller pêcher un accord sidéral avec le modem pour battre assurément la gauche ! La ligne de l’unité est assurément une bonne ligne de conduite. A Villeneuve le PS perd 20 points. Les raisons de la défaite se trouvent dans cette perte et se nourrit, sans être grand visionnaire, des affres de l’affaire Cahuzac et de la perte de confiance des français sur la politique gouvernementale et de son impact et issue sur la crise. Toute autre appréciation politique pour tenter d’amoindrir le choc ne peut s’apparenter qu'à un comportement d’autiste. Unis ou pas unis aujourd’hui les gains électoraux de la gauche sont mis en péril par le rejet des réalités par le PS. Une barrière sépare de plus en plus une certaine classe politique et chaque jour apporte un nouvel élément déstabilisateur. Les affaires ébranlent la confiance d’autant plus que nous constatons des liens, des métissages qui forment ces réseaux d’influence. Constater que l’ex directeur de cabinet de C. Lagarde, enferré dans les méandres de l’affaire Tapie ne doit entre autre son maintien à la tête d’Orange que par l’influence amicale de P. Moscovici et des réseaux DSK… Tout un courant populiste, électoraliste, empruntera ces raccourcis pour accéder au pouvoir si nous ne prenons garde de prendre nos distance avec cette nomenklatura qui envahit les sphères dirigeantes des partis et les cabinets ministériels. Tranquillement le PS s’est laissé phagocyter par cette engeance qui n’a de morale politique que dans sa survie et reproduction de genre.
Se ressaisir est une priorité car ces 8 pertes de partielles s’apparentent à un chaos sur une simulation d’élections générales. Pour ma part c’est effectivement le chemin de l’unité comme Luc Carvounas l’indique que je suivrais, nationale ment et localement.