Ces chercheurs du Mount Sinaï Hospital (New York) ont analysé les données de glycémie de patients diabétiques des Assurances Medicaid et Medicare, atteints de diabète non contrôlé, qui s’auto-surveillaient à domicile puis étaient contrôlés régulièrement par test sanguin de l’hémoglobine A1C (ou hémoglobine glyquée) qui permet d’évaluer la qualité du contrôle glycémique au cours des trois derniers mois.
L’équipe a ainsi suivi 500 patients adultes dont 30% apportaient leurs lecteurs de glycémie afin que les chercheurs puissent télécharger les résultats.
Le Dr Gillian Boyd-Woschinko, endocrinologue et auteur principal de l’étude, confirme l’intérêt de ces enregistrements, en raison des sous-déclarations des patients lorsqu’ils reportent leurs données de manière manuelle. Des erreurs parfois involontaires, mais aussi pour « faire plaisir au médecin » ou par manque de compréhension de l’importance de données fiables.
Les auteurs montrent que les patients qui pratiquent l’auto-surveillance et apportent leurs lecteurs (et leurs enregistrements) aux rendez-vous réduisent leur niveau d’hémoglobine A1C de 1,2%, ce qui n’est pas le cas des autres patients.
Ces résultats rappellent l’importance de l’éducation thérapeutique sur les avantages d’une auto-surveillance rigoureuse de la glycémie. Certains groupes de patients qui pratiquent cette auto-surveillance ont toujours intérêt au contrôle médical de leur auto-surveillance.
Source: ENDO 2013 via Eurekalert (AAAS) Diabetics who use meters to monitor their glucose have better control over disease (Visuel NIH, vignette OMS)
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