Duel UMP-FN dans le fief de Cahuzac

Publié le 17 juin 2013 par Forrestgump54

Et voilà après on s'étonne, toutes les élections partielles depuis l’élection présidentielle, les candidats socialistes se font éjecter dès le premier tour.
Est-ce la faute à CAHUZAC ? Certainement pas ! C’est la politique menée par ce gouvernement qui ressemble étrangement à la politique menée par SARKOZY.
Abstention : pas bien ! Mais dans le même temps pouvons-nous encore faire confiance à celles et ceux qui nous dirigent ? Ils promettent pendant leur campagne et font tout le contraire une fois élu.
Monté du FN : attention danger ! Mais là aussi, tout est fait pour que le peuple aille vers cette extrême droite haineuse, raciste et violente.
Il faut impérativement venir à une politique réellement préoccupée des humains que nous sommes, une politique de gauche, réellement à gauche.

Moins de la moitié des 75000 électeurs de la législative partielle de la troisième circonscription du Lot-et-Garonne s'est déplacée pour voter ce dimanche, afin d'élire le député qui occupera le siège laissé vacant par Cahuzac à l'Assemblée. Ils ont placé en tête les candidats de l'UMP et du FN. Le PS a d'ores et déjà appelé à faire barrage à l'extrême droite.
Le maire UMP de Fumel, la deuxième ville de la circonscription derrière Villeneuve-sur-Lot, Jean-Louis Costes, est arrivé en tête avec 28,71% des voix. Il est suivi du candidat du Front national, Etienne Bousquet-Cassagne, avec 26,04% des suffrages. Bernard Barral a lui obtenu 23,69 %, mais avec la faible participation cela représente seulement 10,35% des inscrits, un score insuffisant pour prétendre au deuxième tour.
Harlem Désir a donc appelé à faire "barrage au candidat du Front national" au second tour dimanche prochain.
"Cette élimination est avant tout le produit d'un +choc Cahuzac+, et de l'abstention et de la division de la gauche" explique-t-on au PS. "L'éclatement des forces de gauche au premier tour est particulièrement regrettable alors que les élections partielles sont toujours difficiles pour la majorité en place et qu'il est apparu dans les élections partielles récentes que l'électorat de gauche était moins mobilisé que celui de l'opposition et encore moins que celui du FN". Allusion marquée aux Verts qui ont souhaité maintenir un candidat.