PUNK-ROCK - The Blackout est un groupe anglais qui avait à son actif un EP et quatre albums. Suffisant pour les faire connaitre au pays de la Reine puisque leurs trois derniers disques sont même entrés dans les charts ! Cette fois ils reviennent pour faire la fête avec START THE PARTY. Alors, on se lève pour aller danser ou on reste dans son coin ?
Les premiers sons évoquent fortement la fête, et le riff qui suit nous donne envie de sauter partout. Pas besoin de café, d’alcool, de drogues ou de boissons énergisantes, "Start the Party", titre ouvrant l’album (et lui donnant son nom) fait tout ca en même temps. Avec le renfort de cheerleeders pour les chœurs, on se croit vraiment sur les campus américains, dans les fêtes de jeunes étudiants ! Et pourtant, The Blackout ne veut pas faire que de la musique politiquement correct. Tour à tour proche des Offsprings et autres rockeurs américains (entre hard rock, punk rock mélodique), parfois proche du hit MTV (Keep Singing), mais n’hésitant pas à virer vers le métal (Take away the misery), le disque montre tous les aspects du groupe. Et, chose à souligner, sans jamais baisser de niveau ! Même les titres les plus radiophoniques sont bons ! Petite mention pour "You" LA ballade du disque pour se calmer un peu, sortir sa guitare acoustique pour montrer qu’on a aussi de la profondeur, et qu’on n’est pas la que pour faire la fête ! (Et puis c’est bien les slows, c’est plus facile pour draguer pendant les soirées !!!).
The Blackout mise tout sur l’efficacité, mais moins sur l’originalité. Les riffs sont sympathiques, les mélodies chantantes, mais soyons francs, il n’y a rien de neuf. Mais ce coté est très largement compensé par les rafales sonores qui chatouillent tous nos sens ! Ben oui, ce genre de musique ne peut pas s’adresser qu’à notre ouïe, elle agit sur tout notre corps !
En résumé, pour une soirée en rockeurs, c’est le disque qui fera venir la police après 22h, mais qui vous assurera aussi une bonne ambiance ! Et si je passe dans le quartier et que je l’entends chez vous, je vous préviens, je m’incruste !